Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)
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PRODUCTION DE FER A FIN GRAIN.
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FABRICATION DE FONTES IVIANGANÉSÉES. Verge n. 1.
Fer ébauché n° 1.
Ph.
0,055
P
,
-_- 0,05
C -I- scories interposées = 1,3 C + scories interposées = 1,2 An. des scories. Si02 =19 p. 100 An.des scories. SiO2 =15 p. 100 Fe,03 =0h p. 100 Fe103-=-- 55 p.100 Fer ébauché n° 2.
Ph = 0,03
Verge n° 2. Ph :-_-_- 0,01
C=0 Scories interposées = 1,6
Scories interposées = 1,4
Je n'ai rien de particulier à dire sur l'analyse de la fonte, mais celles des fers demandent quelques explications. Le phosphore a été dosé à l'état de i° Phosphore. phosphate d'argent. Il s'est toujours trouvé rougeâtre, ce qui indique la présence de l'arséniate d'argent ; et en effet j'ai reconnu dans ces fers la présence de l'arsenic au moyen
de l'appareil de Marsh. Ainsi ce que j'ai compté comme phosphore dans les analyses des fers est en réalité la somme de Ph et As. Par l'attaque au chlore gazeux, il reste 2° Carbone. dans la nacelle le carbone et les scories interposées mécaniquement dans le fer. Ce carbone est soluble dans l'acide azotique, comme il l'est lorsqu'on dissout directement le fer dans l'acide azotique. Il n'y a que l'ébauché n° i et la verge Ir i où j'aie trouvé du carbone, mais je ne l'ai pas dosé. J'ai néanmoins constaté sa présence par la couleur noire du résidu, la couleur brune de la liqueur azotique, et enfin la différence entre le poids de ce résidu et la somme des éléments dosés dans la scorie. En l'estimant ainsi par différence, on trouverait environ C
o,4 p. Io°.
Les scories forment avec le carbone le 3° Scories. résidu de l'attaque au chlore. Je les ai traitées par l'acide azotique. Dans les deux premières analyses j'ai eu un résidu blanc que j'ai compté comme silice. Cette scorie atta-
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quable devait être de la scorie au sein de laquelle les loupes se sont formées. Dans les deux dernières analyses, le résidu de l'attaque à l'acide azotique était rouge noir, ce n'était donc plus la même scorie; il est probable que c'était en partie de l'oxyde magnétique de fer provenant de la combustion directe du fer métallique par les gaz oxydants de la l'anime, en partie de la scorie de puddlage peroxydée. Ces analyses permettent de tirer quelques conclusions sur les différences qui existent entre le fer nc° I, dont la cassure présente un grain uniforme, et le fer n° Il, dont la cassure présente des parties nerveuses.
Le n° I contient environ o,4 de C, et le n° Il n'en contient pas. Le n° I renferme moitié plus de Ph que le n° IL Le n° I renferme moitié moins de scories interposées, et cette scorie est complètement attaquable à l'acide azotique, tandis que le n° II laisse un résidu rouge noir semblable à l'oxyde magnétique. Ces différences peuvent donc se résumer en une oxydation
plus avancée da C, du Ph et du Fe, dont une partie s'est brûlée au dernier moment ; en un mot l'affinage a été poussé plus loin. Malgré cet affinage plus complet, la qualité du fer n'est
pas améliorée, parce que les scories et oxydes interposés s'étant peroxydés, cessent d'être fusibles à la température, à laquelle on travaille le fer. Ils empêchent alors les grains
de fer de se souder, et détruisent l'homogénéité de la masse. Leur interposition produit ainsi des surfaces de moindre résistance dont la présence donne naissance au nerf pendant la rupture.