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514 TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES

AU MOYEN DE L'AIR COMPRIMÉ.

qui provient du frottement des organes de l'appareil. En

à de fréquents dérangements. Peut être pourrait-il être perfectionné sous ce dernier rapport et être rendu capable de marcher avec autant de sécurité que le bélier hydraulique avec lequel il offre une grande analogie. S'il en était ainsi, cet ingénieux appareil pourrait trouver son emploi dans les cas où une chute de hauteur appropriée serait disponible et où l'on n'aurait pas à se préoccuper de la question de ren-

effet, si l'on suppose pour simplifier que celle-ci existe

seule, le rendement d'un coup de.piston sera une fraction ayant pour numérateur p1Y,1.- et pour dénominateur cette Po

même quantité augmentée de la perte de travail sus-indiquée. Si l'on imagine que dans un compresseur pour lequel Vo est donné, l'espace nuisible soit de plus en plus grand. V, ira en diminuant ; et il en sera de Même du rendement, car son dénominateur décroîtra proportionnellement moins vite que son numérateur, étant égal à celui-ci plus un terme constant. Une autre cause qui diminue aussi le rendement, et à laquelle les constructeurs doivent avoir égard, est l'excès de raideur dans les ressorts qui maintiennent les soupapes appliquées contre leurs sièges. Cet excès de raideur les empêche d'obéir à des différences de pression suffisamment petites. 7. Les forces qu'on peut être appelé à transmettre au

loin étant le plus généralement des forces hydrauliques, le compresseur à choc qui a fonctionné durant les premiers

temps du percement du mont Cenis, et dont la description se trouve dans toutes les publications relatives à ce travail (*), semblerait devoir mériter ici une mention spéciale puisqu'il comprime l'air par l'action directe de l'eau sans interposition d'un récepteur et d'un opérateur distincts. Mais malgré sa simplicité, ce compresseur présente des inconvénients qui en ont fait rejeter l'emploi. Le plus grave est qu'il a besoin d'une chute d'eau dont la hauteur soit dans un rapport déterminé avec la pression à obtenir. En outre le rendement en est faible et le jeu des soupapes est sujet

5.: 5

dement.

Le cas peut se présenter où la hauteur de la chute d'eau dont on dispose représenterait précisément la pression à produire, c'est-à-dire serait exprimée par 1)1-P0. La com000

pression pourrait alors être effectuée simplement par l'introduction, dans une capacité close, de l'eau motrice amenée

par un tuyau dès le haut de la chute. Mais ce mode ne serait généralement pas avantageux. Soit ro le volume de la capacité en question. Le Volume d'eau à y introduire pour comprimer l'air jusqu'au volume vi est vo v,. Mais ensuite pour chasser cet air comprimé dans les appareils d'utilisation, il faudra lui substituer un égal volume d'eau y, représentant le travail de refoulement. La dépense totale sera donc vo, quelle que soit la pression p1. Si au contraire l'eau motrice de même provenance opère la compression

par l'intermédiaire d'un récepteur hydraulique et d'un compresseur, le travail à effectuer estpovol.-P) , et le vo-

lume d'eau théoriquement nécessaire pour l'effectuer est quotient de ce travail par mille fois la hauteur de chute c'est-à-dire par y,-po. C'est donc

p, (*) Au sujet de la théorie du compresseur à choc, voir le mémoire de M. Paul de Saint-Robert dans les Annales des mines, 1865.

po

Or le multiplicateur de y, dans cette dernière expression, TOME VI, 18711.

IL