Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)

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405 nettaz a trouvés pour les roches schisteuses, puisqu'il admet, comme tous les géologues, que la schistosité doit provenir d'une LITHOLOGIE.

REVUE DE GÉOLOGIE.

REIUXIENIE PARTIE.

pression perpendiculaire à son plan. Ce rapport entre la schistosité et la conductibilité est très-intime;

LITHOLOGIE. -

La lithologie ou l'étude des roches est, chaque année, l'objet

d'un grand nombre de travaux qui intéressent toutes les personnes s'occupant de géologie ; nous allons présenter un résumé sommaire

de ces travaux, en nous attachant plus particulièrement à ceux qui fournissent des données nouvelles sur la composition minéra-

logique et chimique des roches ou bien sur leur structure microscopique. Lorsqu'on voudra comparer les analyses nouvelles avec celles qui ont été faites précédemment, il conviendra d'ailleurs de consulter quelques ouvrages spéciaux, notamment ceux de MM. Jus-

tus Roth, Kenngott, G. Bischof, Tschermak, ainsi que le Pleues Jahrbuck, le Jahresbericht der Mende et les onze volumes déjà publiés de la Revue de géologie.

schisteuses. Il a constaté que la chaleur se propage le plus facile-

ment dans le sens parallèle à la schistosité ; voici un résumé de ses expériences Tableau donnant les rapports des axes dans les phyllades et dans les schistes cristallins. Rapport.

2,007 1,988 1,82 1,87 16

Les résultats obtenus par M. de Sénarmont sur le verre comprimé sont du reste complètement d'accord avec ceux que M. Jan(I) Comptes rendus, 27 avril 1873.

ellipse dont le l'apport des axes est en moyenne i,15. Dans le plan

perpendiculaire à la schistosité, le rapport atteint i,60, comme pour le phyllade d'Angers. Il est vraisemblable que ces roches étant encore plastiques ont été comprimées, ce qui a déterminé la schistosité, principale, tuais qu'elles n'ont pu s'écouler également dans tous les sens, ce qui a donné comme un nouvel axe de compression dans le plan de la schistosité. D'après M. D ufet, cette conclusion se vérifie de la manière la plus remarquable, quand on cherche à tenir compte des déformations qu'ont dû subir les trilobites renfermés entre les feuillets des schistes. ARDENNES. MM. Meugy et Ni voit (i) ont fait des recherches

Conductibilité des roches pour la chaleur. M. E d. Janne ttaz (i) a communiqué les résultats d'expériences qu'il a faites sur la conductibilité thermique des roches

Phyllade, d'Angers (Maine-et-Loire)

rieure), M. Du f et a obtenu pour le plan de schistosité principale une

Eau d'imbibition.

PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES DES ROCHES.

Sléaschiste, d'un vert clair, translucide, des États-Unis.... Phyllade, imprégné de fer oxydulé octaédrique, de Devine. . , Micaschiste gris, à grains fins, d'Aurillac (Cantal) Taleschiste ferrugineux, faisant partie du système des itacolumites, de la Guyane.

dans certaines roches, comme l'a également montré M. Duf et , préparateur de géologie à l'École Normale, la schistosité étant plutôt parallèle à une direction qu'à un plan, on obtient comme ellipsoïde thermique un ellipsoïde à trois axes inégaux, se rapprochant quelquefois beaucoup d'un ellipsoïde de révolution allongé. Dans les phyllades riches en trilobites, de Sion (Loire-Infé-

sur les quantités d'eau qui étaient absorbées par des terres diverses, formées par différentes roches de l'arrondissement de Vouziers (Ardennes).

Les terres d'alluvions modernes, qui peuvent contenir 15 p. 100 de carbonate de chaux, absorbent au plus Go p. 100 d'eau; Les terres limoneuses ou argilo-sableuses des alluvions anciennes en absorbent de 38 à 55 p. 100. Les terres crayeuses de l'arrondissement de Vouziers, qui renferment en moyenne 75 p. ,00 de carbonate de chaux, absorbent de 50 à Go p. ioo d'eau ; celles des marnes crayeuses au maximum 70p. 100.

Les terres gaizeuses, ayant au plus p. 100 de carbonate de chaux, absorbent seulement de 3o à 5o p. 100 d'eau; cette proportion reste inférieure à celle trouvée habituellement dans les argiles, résultat qui doit être attribué à ce que la gaize est composée de silice en parcelles microscopiques, dont le pouvoir absorbant est moindre que celui de l'argile. (i)Carte agronomique de l'arrondissement de Vouziers, 1873.