Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)
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LITHOLOGIE.
REVUE DE GÉOLOGIE.
un basalte d'une autre localité ayant également offert du zinc, M. H ar d m an pensa que ce métal, dont les analogies chimiques
avec le magnésium sont très-grandes, pourrait bien se trouver dans toutes les roches magnésiennes. Il entreprit alors, tant par voie sèche que par voie humide, une série de recherches qualitatives qui toutes réussirent à mettre en évidence la présence du zinc dans les roches et les minéraux suivants : Granite à mica magnésien de Wexford. Le zinc y existe en petite
quantité, avec du cuivre et du plomb. Mica du même granite : la réaction du zinc y est très-nette. Serpentine de Waterford, mica noir, schiste chloritique, asbeste, augite; dans tous ces minéraux le zinc se révèle en quantités très-appréciables et le plus souvent il est associé au cuivre ou au plomb. L'auteur se propose de compléter ses recherches par des analyses quantitatives. Comme preuve à l'appui des résultats obtenus par M. H a rdm an, il est bon d'observer qu'en étudiant les conditions chimiques de la vie dans les moisissures et dans les végétaux inférieurs, M. J. Ra an (1) a reconnu que l'oxyde de zinc devait être considéré comme l'un de leurs éléments essentiels et comme nécessaire à leur développement; or l'on sait que ces végétaux inférieurs se rencon-
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DOBSité.
S102
.A1003
53g0
KO
Na0
HO
Somme
traces
6,80
2,70
99,87
1,74
2,40
2,64
66,57
15,80
8,00
Oxygène
35,50
7,39
3,20
Rapports
5
1
La formule du Tschermakite serait 3RO, fiSi02
Al203,Si02.
M. de Kobell observe que le Tschermakile aurait quelque analogie avec l'oligoclase; toutefois, il en différerait beaucoup par l'absence complète de chaux et par trois fois plus de bases à un atome d'oxygène. La formule de l'oligoclase est, en effet, RO, '-1Si02
Al203,Si02.
On peut craindre toutefois que les recherches du savant minéralogiste de Munich n'aient été faites sur un mélange; car, M. Des Gloizeau x a examiné des lames de Tschermakite qui étaient bien transparentes et parallèles au clivage le moins facile; or elles lui
ont présenté des propriétés optiques qui, d'après des recherches nouvelles et encore inédites, sont caractéristiques de l'albite. De plus, M. Pisan i vient de faire une analyse de ces mêmes lames et leur a trouvé la composition suivante Densité.
Si02
Al203
53g0
CaO
Na0
HO
Somme.
Minéraux nouveaux signalés dans les roches. qrschermakii,
2,60
56,37
22,70
0,95
1,10
9,70
0,70
101,82
M. de Ko be 11 (2) a décrit un minéral nouveau, du gi oupe des
Oxygène.
35,40
10,58
0,37
0,40
2,50
feldspaths, auquel il a donné le nom de Tschermakite, en l'honneur de M. Tsc he r m a k. Ce minéral est blanc grisLre et translucide. Son éclat est vitreux sur ses faces de clivage et rappelle même l'éclat du diamant. Il devient phosphorescent par la, chaleur et avec la lumière blanche. Sa dureté est 6. Il se clive avec une facilité inégale, suivant deux directions inclinées de 9.V, et l'on observe sur le clivage le plus facile des stries très fines, comme dans Poligoclase et comme dans tout feldspath anorthose. Il est fusible au chalumeau, mais ne s'attaque presque pas par l'acide chlorhydrique.
Rapports.
11
3
trent pour ainsi dire partout.
Le rapport de 'oxygène pour RO et 112 03 est bien de o à 3, conime
dans tous les feldspaths, et il s'élève à sa pour la silice; on a donc
un feldspath anorthose donnant les rapports o : 5: ii, et qui est nouveau ou bien se rapproche plus de l'albite que de l'oligoclase. Quoiqu'il en soit le Tschermakite a été trouvé à Bamble, en Norwége, où ii est associé à du quartz et à de la hjerulline.
Quant à ce dernier minéral, dont la connaissance précise est également due à M. de Kobell (1), c'est un phosphate de magné-
sie voisin de la wagnérite, mais qui contient plus de chaux et moins de fluor; il a pour formule :
Comptes rendus, 2i mars 1870. K. Bayer. Akad. cl. Wissenselt., déc. 1873.
2(mgo)3m5-1- Caf12.
Hygrophili te.
Parmi les substances minérales nouvelles qui entrent dans la Neues Jahrbuelt, 1873, 546.