Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)

REVUE DE GU,OLOGIE. 430 LANDES. -M. Fauré (i) a reconnu que les eaux des étangs, engendrés par les dunes qui bordent les Landes, du côté de l'Océan, laissent par l'évaporation un résidu très-faible, car il n'atteint pas

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ROCHES.

TAMISE. - Les gaz contenus dans l'eau de la Tamise ont été analysés par M. Mc. Leo d (i) :

MM. Ba u dr im on t 2 dix-millièmes par litre. Comme le remarquent des eaux soient aussi pauvres en matières

Az

0

1,40

0,62

1

CO2

4,18

Somme.

6,20

j

et D e lb os, il est rare que

minérales; cela explique du reste pourquoi les étangs des Landes, formés de sable se trouvant dans des bassins hydrographiques aussi pauvres en plantes aquatiques quartzeux presque pur, sont de poissons. et nourrissent aussi peu

MISS1SSIPI. - M. E. W. Hi lgard (2) a analysé les gaz (I) qui, à. l'embouchure du Mississipi, se dégagent des oc Illud-lumps », ainsi que l'eau salée qui les accompagne (II).

REIN. - M. H. V o hl (2) a donné des analyses de l'eau du Rhin le niprès de Cologne; l'un des échantillons (I) a été pris lorsque l'autre (II) lorsqu'il était élevé. veau du fleuve était bas,

I

NaCI I KC1 CaCI f11

C,F14

GO,

Az

I

86,20

9,41

4 39

somme. j

100,00

MgC1 CaO,S03 CaO, CO, iggO,CO2i Fe0,CO2

0,028 0,073 0,464

0,0007

0,001

0,045

0,016

Si02

Somme.

0,0007

3,1654

L'analyse apprend du reste que la salure de ces eaux des lumps est variable, sur le même point, avec les saisons.

cn ,1>

L)

0,00 t 4 0,0010 0,0038 0,0079 0,3154 0,1294 0,1425 0,0022 0,3233 1,1578 0,4436 0,0015 0,0010 0,0029 traces 2,0546 0,2873 0,2442 traces 0,3326 0,6892 0,5069

2,537

I

0,0671 0,0691

Eaux inainéralcs. AUVERGNE. -M. Truchot (3) a fait des recherches sur la propor-

Dans toutes les eaux du Rhin, on a trouvé des traces d'acide bien nitrique, comme M. Henri Sainte-Claire Devil le l'avait constaté dans ses recherches sur les eaux des rivières. Les substances tenues en suspension dans le Rhin sont formées de matières organiques, animales ou végétales, et de matières miquartnérales : parmi ces dernières, M. V ohl mentionne le sable la male mica, la chaux carbonatée, zeux, l'argile ferrugineuse, phosphates. de petites quantités de gnésie carbonatée, le gypse et

tion de chlorure de lithium contenue dans les principales eaux minérales de l'Auvergne; cette proportion serait, parait-il, trèsnotable et s'élèverait aux chiffres suivants pour litre

FRANCONIE. -M. de Gorup-Besanez (3) a analysé les sources magnésiens ou dolomitiques du Jura

Suivant M. Truchot, il y aurait de la lithine jusque dans les terres de la Limagne; sur Ioo grammes de terre, il a trouvé

qui émergent des calcaires résidus Franconien et, en évaporant leurs eaux, il a obtenu des magnésie, très-fortes de carbonate de contenant des proportions puisqu'elles étaient comprises entre io et Ah p. 'no. Ce résultat formamontre bien comment des sources peuvent contribuer à la sont presque pas mition de la dolomie, même lorsqu'elles ne nérales. (t) Étude des différents sols du département de la Gironde. Bordeaux, p, Jahresbericht der Chentie, 1571, 1223

Jahresber. über d. Fortschritte d. Chemie, 1871, 1225.

millig.

Mont Dore

8

Chatel -Gu yon.

28

Royat (source César

9

Saint-Allyre Les Roches, Chateauneuf. Royat (source de l'établissement).

31 33

Source des Salins... . Puits artésien... . . . La Bourboule. Saint-Nectaire

14

20 18

35 35

22

00r,03i. à o°',32 de carbonate de lithine, avec os',5 E os`,6 de potasse. On peut croire que la lithine provient du mica du granite, car ce dernier constitue essentiellement le Plateau Central. BEAUPRÉAU. - Une eau ferrugineuse de Beaupréau (Maine-etLoire) a été analysée par M. A.0 d o u ar d (A). Par litre, elle conJahresberieht d. Chemie, 1869, 1280. Jahresber, uber d. Fortschritte d. Chentie, 1871, 1224. Archiv. fur Pharmacie, 1V, 122, et Bulletin de la Société chimique de Paris, octobre 1874.

Journal de pharmacie, IX, 336.