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Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)

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REVUE DE GÉOLOGIE. 470 du feldspath anorthose, strié, ayant l'éclat vitreux, ainsi que du

mica biotite, de l'hornblende et du quartz, vient d'être examiné par M. J. Niedz wiedzki (s) qui a donné la composition de son feld-

spath (I) et celle de la banalite elle-même (II). Si02

Al203

58,82 65,71

27,70 17,08

FeO

Fe203

n

1,79

2,84

CaO 1 MgO I Na0

X0

Somme.

6,24 3,87

0,74 1,02

100,99 100,12

7,49 5,24

2,57

Par ses caractères minéra ogiques, cette Banal ite de Dognacska se rapporte à la Kersantite ou à la Diorite micacée.

Euphetide. SAXE. - M. le professeur Th. S ch eer er (2) a donné la composition de deux euphotides, l'une compacte provenant de Biihringen (A) et l'autre de Mahlitzsch (B).

A

B

Si02

Al° 03

Fe20',

CaO

MgO

KO

Na°

HO

50,54 49,45

12,90 19,28

16,73 (*) 13,36

10.95 9,81

6,85 4,18

0,82

3,03 2,59

1,02

Somme.

100,82 99,59

(*) Avec 2,28 d'oxyde de manganèse.

VICENTIN. - Une euphotide de la vallée de Signori a été étudiée

par M. de Lasaulx (3). Densité. I Si02 2,851

50,32

Al203 Fe203 FeO I CaO 16,22

4,74

5,60

10,72

Mg° KO Na° 8,21

1,07

CO2

no

Somme,

0,91

1,88

99,67

Son analyse montre qu'elle contient environ trois parties de diallage pour deux de labrador. En examinant ce labrador sous le

ROCHES,

471

M. A. Des CI o iz eaux a proposé d'attribuer le nom de diallagite aux roches dans lesquelles le diallage devient le minéral dominant. D'après cela, il convient de l'appliquer aux euphotides qui sont très-riches en diallage, de même qu'on désigne habituellement sous le nom d'amphibolites les diorites dans lesquelles la proportion de l'amphibole l'emporte sur celle du feldspath.

La plupart des roches désignées autrefois sous le nom d'hypérites, et provenant de Volpersdorf en Silésie, du Tyrol, de la Valteline, etc., contiennent beaucoup de diallage, sans trace d'hypersthène, et par conséquent il convient de leur donner le nom de diallagite.

«ypérite. Suivant M. B. Kosm a.nn (1), Phypersthène doit son éclat métallique à des cristaux microscopiques et lamelleux d'oxyde de titane qui, examinés au microscope, sous un fort grossissement, paraissent se rapporter à la brookite.

-MM. Ulric h et G. vom Rat h(2) ont constaté l'existence de la gadolinite dans l'hypérite du Radauthal au Ilartz. Ce minéral se trouve dans des filons de granite dans lesquels il est accompagné par de Porthite, de l'orthose, de l'oligoclase, du quartz ainsi que de la chaux carbonatée.

SAXE. - M. Th. Scheer er (5) a fait connaître la composition chimique d'une hypérite, à gros cristaux, de Flôllmiihle, près

microscope, M. de Lasaulx a constaté qu'il empâte de petites aiguilles noires, ayant des directions parallèles. Le diallage contient aussi des cristaux microscopiques, qui ont une couleur un peu plus verdâtre; en outre, il est traversé par des stries brunes qui n'agissent pas sur la lumière polarisée et qui sont un produit de décomposition. Enfin M. de L a saulx y signale des parties

Penig.

vertes qui n'agissent pas non plus sur la lumière polarisée et qui, d'après G. Rose, doivent être considérées comme des grains de serpentine résultant d'un pseudomorphisme de péridot. On sait d'ailleurs que la serpentine est fréquente dans l'euphotide, particulièrement dans les Alpes et dans les Vosges (4).

Une soixantaine de mélaphyres choisis par M. Zirk el ont été réduits en plaques très-minces et examinés par M. G. A. Haarmann (a) qui a fait une étude microscopique de la texture ainsi

(t) lieues Jahrbuch, 1874; 318. Nettes Jahrbuch, 1873, 687. Zeilschrift d. deutschen geologischen Gesellschaft, XXV, 1873, 335. Annales des mines, 4 serie, XVI, 238 et 323. - Bull. de la Soc. Géol., 2` série, VI, 547.

Si02 48,85

Al203

FeO

Ca0

MgO

Na0

Somme.

19,45

9,06

17,51

3,85

1,28 (')

100,00

(*) Calculée par différence.

Mélaphyre.

que de la composition minéralogique de cette roche.

En ce qui concerne sa texture, le mélaphyre présente une pâte (I) Jahresbericht der Chemie, 1871, 1145. Jahresbericht der Chemie, 1871, 1146. Nettes Jahrbuch, 1873; 687. Inaug. Diss. Leipzig, 1872, et Noues Jahrbuck.