Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)
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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
jordania moravica, Aut. carpon emarginatum, Gapp. Walchia pinifornais, Schloth. sp. Maria ficoides, Sternb.
Stig, Ull-
mannia longifolia, Gein. Ces plantes de Budweis se retrouvent dans diverses localités de Bohême et de Moravie et aussi près de Saarbrück : elles caracté-
risent notamment les couches les plus inférieures du terrain permien qui sont superposées au terrain houiler de Oslavan-Rosic en Moravie.
TERRAINS MÉSOZOÏQUES.
TERRAIN TRIASIQUE.
LORRAINE. M. Ni es (i) a publié, sur le trias de la Lorraine,
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cula contorta, mais supérieurs aux quartzites; avec ces derniers et les calcaires magnésiens, ils constituent un étage intermédiaire entre le terrain à anthracite et le rhétien : ce terrain est, pour M. Loi-y, un faciès alpin du trias des Alpes occidentales. La serpentine et Peuphotide y sont fréquentes, et cette association avec des roches magnésiennes concorde bien avec ce que l'on observe dans d'autres régions triasiques. Ainsi M. Lory rajeunit considérablement ces schistes, que M. Gas ta I di considérait comme antésiluriens (i). BASSES-ALPES.
Les conclusions de M. Lor y paraissent confir-
mées par une observation de M. Garnier (2) qui a signalé, aux environs de Bancs (Basses-Alpes), un passage complet entre le calcaire dolomitique des marnes irisées et un schiste verdâtre, lustré, calcaréo-talqueux, tout à fait semblable à celui du Queyras. GRAND DUCHÉ DE BADE.
M. Platz (5) a signalé une couche à
une note qui confirme entièrement les idées antérieurement émises
fossiles marins dans le grès bigarré de Bade ; cette couche, formée
par M. Le val 1 ois (2) sur le parallélisme du keuper de la Lorraine et de celui de la Souabe. L'auteur reconnaît que l'horizon dit de Beaumont ne représente nullement la dolomie limite du Wurtemberg, mais bien les couches de Lehrberg de M. Guembel et que le grès qui, en Lorraine, est inférieur à cet horizon, est identique avec le schilfsandstein franconien. Par suite, les gîtes de sel gemme de Dieuze et de Vie appartiennent bien aux marnes gypseuses du keuper proprement dit, et non au groupe du lettonkohle, comme on avait pu le croire sur l'autorité d'Alberti.
par un grès friable, jaunatre,.à ciment dolomitique, contient des empreintes nettes de Terebratula vulgaris, Myophoria vulgaris, Lima striata, Gervillia socialis; elle doit donc, malgré sa nature sableuse, être séparée des formations d'eau douce qu'elle recouvre et réunie au muschelkalk dont elle renferme déjà la faune.
HÉRAULT. M. de R ou vill e (5) a signalé, aux environs de Lodève, une discordance entre le trias et le permien. D'une part, le grès bigarré repose en couches horizontales sur les schistes rou-
ges inclinés du permien et, d'autre part, les assises du grès bigarré recouvrent indifféremment, soit les schistes rouges, soit les schistes ardoisiers permiens, soit enfin les calcaires et les schistes de transition. M. Lory (à) a établi, par des coupes prises dans TARENTAISE. les vallées de la Tarentaise, que les schistes lustrés du Queyras, de. Bardonnèche et du mont Cenis sont inférieurs à la zone à avi-
.
(1) Die angebliche Anhydritgruppe im Kohlenkeuper Lothringens, (2) Bull. Soc. géol. [2], XXIV. Revue de geologie, VII, 181. (3) Bull. Soc. géol. 13], 1, 250. (9) Bull. Soc. géol. [.3), 5, 266.
FORET-NOIRE.
M. Schalch (h) a donné une coupe détaillée
du trias dans la partie sud-est de la Forêt-Noire. La grande précision de cette coupe nous détermine à la reproduire ici IV. KE11PER.
B. Étage supérieur. 6. Marnes bariolées (9 mètres). 5. Grès dit Stubensandstein (im,60 4. Marnes bariolées (3 mètres à 6.1,41). 3. Calcaire dolomitique (couches de Gansingen, 0.,45 à 7.,70). 2. Marnes bariolées (1m,50 à 6.1,91).
r. Grès à roseaux, SchiHsandstein, (3 mètres à 11s°,10.
A Étage inférieur. Groupe du Gypse keupérien (35 à 90 mètres). LETTENROIILE.
3. Dolomie limite (t mètre à 2`°,25).
(I) Revue de géologie, X, 104. Bull. Soc. géol. P], XXIX, 624. Neues Jahrb., 1873, 533. (1) Neues Jahrb., 1573, 552.