Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
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GÉOLOGIE GÉOGRAPHIQUE.
M. Bal tzer ( s) a publié une description du massif du Glaernisch, qui est très-intéressant par la nature complexe de ses formations et de ses contournements. Ce massif, uniquement composé de dépôts sédimentaires, renferme des représentants de presque tous les terrains alpins de la Suisse orientale. GLAERNISCH.
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ouest. Vers le nord, à Magdebourg, apparaît la grauwacke, ainsi que le Bothliegende avec le Zechstein, et il en est de même au sud, vers le Hartz, où toutes les couches jusqu'à la craie ont été fortement redressées. Les recherches faites jusqu'à présent montrent que le sel gemme est en stratification concordante avec le grès
bigarré qui le recouvre et qu'il en suit la direction ainsi que le ALLEMAGNE.
plongement.
la vallée du Bide, D'après M. Ra m say miocène, avait sa pente dipendant certaines parties de l'époque collines dévoniennes de Bingen rigée du nord au sud, depuis les jusqu'à la portion de la Suisse aujourd'hui occupée par les formations miocènes. A la fin de cette période, le sens du courant fut renversé, en sorte qu'après avoir franchi la contrée qui sépare le lac de Constance de Bâle, le fleuve dut traverser, entre Bâle et Mayence, une plaine miocène dont il a laisse les débris sur ses deux rives, avant de se frayer un passage par une gorge étroiteii travers les roches dévoniennes du Taunus et du Ilundsrück. VALLÉE DU RHIN.
Le grand développement pris, dans ces dernières années, par l'industrie de la potasse a déterminé la formation de plusieurs compagnies particulières, se proposant de faire concurrence aux exploitations entreprises par la Prusse et par le duché STASSFURT.
d'Anhalt; leurs recherches ont permis de connaître d'une manière plus complète le gile salifère si important de Stassfurt, les résultats obtenus depuis la publication du travail de M. F.
Bise h o f en i864, ont été résumés par M. Prie,tz e (5). d'une La carte de la province de Saxe, par M. E w al d, donne de la région qui s'étend autour manière générale la géologie de Stassfurt. On voit que Stassfurt se trouve dans le sud d'un bassin rempli par le trias et par des couches plus récentes, et s'étendant inférieur y préau nord-ouest vers le Brunswick. Le grès bigarré une sente Un soulèvement en forme de selle qui s'étend suivantEgeln, Rathmannsdorf, Stassfurt, direction nord-ouest, passe par
Hadmersleben, et, à partir de ce dernier point, se bifurque vers bigarré sont le nord-ouest, puis vers l'ouest. Les couches du grès et
composées de schistes rouges, de grès, de calcaires oolithiques,sud. elles plongent des deux côtés de la selle, au nord-est et au Der Glaernisch, 873. Revue géol. suisse, IV, 279. Ceol. Sociely, 4 fevrier 1874. u. Salineu-Wesen ; 1873, p. Zeitschrift for das
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La Carnallite et la Kiéserile, qui se trouvent à la partie supérieure du gîte du sel gemme de la Prusse, sont remplacées, à la mine d'Anhalt, par de la Kainite KO, SO3 + MgO, SO3 ± MgCI
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qui est d'ailleurs plus ou moins mélangée de chlorure de sodium. Cette Kainite forme une lentille avec du sel gemme, de la Sylvine et de la Kiéserite et on lui donne le nom de sel dur (liantes Satz). M. P ri e tz e pense que la Kainite, qui est la moins soluble, provient d'une modification, par voie humide, des sels de la région de la Carnallite. En effet, on peut observer des passages insensibles des couches de Carnallite, soit à des sels contenant de la Sylvine, soit à de la Kainite, lorsque la Carnallite est imprégnée d'une grande quantité de Kiéserite.
Nous observerons de plus que la position de la Kainite dans le gisement vient bien justifier cette hypothèse; car la Kainite se trouve à un niveau plus élevé que la Carnallite, en sorte qu'elle devait d'abord être traversée par les infiltrations souterraines provenant des eaux de la surface qui dissolvaient les sels les plus solubles et allaient ensuite les déposer dans les mêmes couches, mais à un niveau plus bas. Jusqu'à présent, du reste, on n'a pas trouvé la Kainite en quantité notable dans les travaux de la Prusse qui sont en contre-bas de ceux d'Anhalt.
Au sondage Riebeck, 1./mo mètres du puits de la Prusse et sur le côté oriental de la selle, après avoir traversé bine faible
épaisseur de terrain de transport, on est resté clans le grès bigarré inférieur jusqu'à 2.30 mètres; on a alors atteint le gypse et l'anhydrite alternant avec des argiles rouges et gris bleuâtres, puis on est entré dans le gîte de sel vers 242. mètres. Voici d'ailleurs les résultats de deux sondages qui ont été faits, l'un par la compagnie Agathe, l'autre par la compagnie Douglas;