Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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AFFINAGE DE L'OR ARGENTIFÈRE
EN AUSTRALIE.
moyen des équivalents le poids de chlore absorbé par le
teurs cc' et z, le courant galvanique s'établit, le chlorure d'argent est décomposé, et les plaques de chlorure d'argent sont transformées sur place en autant de plaques
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carbonate de soude à l'état de NaCl. Une partie de ce chlore
formait un chlorure AgC1 avec les 10 p. ioo d'argent qui' sont précipités dans l'opération ; la différence était en combinaison avec l'or. Le calcul montre qu'on peut expliquer toutes les réactions en supposant que 5o p. loo de l'or contenu dans le chlorure d'argent s'y trouvent à l'état de Ael,
les 5o p. loo restant étant simplement dissous. Cette méthode paraît donner des résultats réguliers et satisfaisants. L'argent métallique, extrait du chlorure ainsi raffiné, ne contient que de 9- à 5 dix-millièmes d'or. On pourrait achever le raffinage et extraire de l'argent la totalité de l'or qu'il contient en soumettant le chlorure à une seconde fusion avec 1/5 p. 100 de carbonate de soude. Il nous reste à indiquer comment l'argent métallique est extrait du chlorure d'argent.
5° Précipitation de l'argent métallique. - L'argent est extrait du chlorure par voie galvanique. L'appareil se compose d'une cuve rectangulaire en bois (fig. 5 et 6, Pl. V),
contenant sur deux de ses faces des rainures verticales au moyen desquelles on dispose une série de plaques de zinc z, qui forment autant de cloisons perpendiculaires à la longueur de la cuve. Un conducteur métallique est en contact
avec la partie inférieure de ces plaques de zinc et
les
relie entre elles. La cuve est remplie d'une dissolution de sel marin. Dans cet appareil vient prendre place un système représenté à part (fig. 7) et formé de deux rubans de cuivre c et d, repliés suivant une succession de U, de manière à supporter les plaques a de chlorure d'argent obtenues par la coulée du chlorure à la fin de l'opération précédente. Ce système vient s'intercaler entre les plaques de zinc, suivant la disposition représentée en plan par la fig. 6. En mettant en contact les extrémités des deux conclue-
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spongieuses d'argent métallique. On n'a plus alors qu'à fondre dans un creuset de plom-
bagine cette éponge d'argent métallique pour couler le métal en lingots.
Traitement des résidus. - Tous les débris de creusets, scories et autres résidus des opérations, sont amalgamés au moulin chilien. Les tailings ou résidus de cette opération sont encore assez riches en or ; ils sont expédiés d'Australie à Londres pour y être réduits.
les renseignements que j'ai pu recueillir à
D'après
Sidney et à Melbourne, on évalue à 2',4o par kilogramme de métal, les frais de l'affinage par cette méthode des alliages
d'or et d'argent.
Sur 100.000 parties de métal contenant en moyenne 89 p. 100 d'or, io p. aoo d'argent, 1 p. 100 de métaux étrangers, les pertes en or pendant l'opération seraient de 19 parties, celles en argent de 240 parties ; soit
de l'or et
-
24
1.000
91
100.000
de l'argent contenus dans le métal brut ;
ce qui porte à environ 5,5o par kilogramme de métal brut le prix de revient total de l'opération.
T031E VII, 1875.
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