Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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EN PENNSYLVANIE.
EXPLOITATION ET PRÉPARATION DE L'ANTHRACITE
pente est faite avec un bois résineux très-estimé, le yelloiv pin e.
Le tout est recouvert extérieurement en planches. La couverture est en lattes de bois carrées. Les diverses travées
de charpente reposent sur des murs s'élevant au-dessus du sol de 75 centimètres environ. Les wagonnets sont extraits directement du fond de la .
mine au sommet de ce breaker, un par un, au moyen d'une
machine d'extraction ordinaire, avec câbles en fil de fer rond ; au sommet est un culbuteur sur lequel ils se vident, Le charbon tombe sur une glissière, puis passe sur des barreaux B (fig. 1), espacés de 89 millimètres. Ces barreaux
occupent toute la largeur de la glissière, et il y en a trois longueurs, chacune de -,2o. Ce qui reste sur ces barreaux passe ensuite sur des barreaux C, espacés de 102 millimètres, puis arrive sur un plancher D, où des hommes enlèvent les fragments de schiste, qui sont rejetés, et poussent dans une glissière spéCiale les morceaux qui renferment des
parties de schiste ou ont une mauvaise forme. Après ce plancher D se trouvent de nouveaux barreaux G
espacés de 102 millimètres, puis des barreaux E d'écartement variable selon la quantité de lump qu'on veut produire; plus ils sont écartés, plus ils laissent passer entre eux une forte proportion de ce gros charbon. Enfin ce qui reste sur ces barreaux E descend le long d'une longue glissière, supportée par les travées abe...ij (fig. Ji, Pi. VI jusqu'aux wagons où on le charge. A la base de cette glissière se
trouve un cours de barreaux espacés de 65 millimètres, pour séparer du lump les fragments qui se sont produits pendant sa descente. Ces fragments retournent en wagonnets au culbuteur, au sommet du breaker. - Si l'on manque de, wagons pour le lump, on ferme la glissière en bas, et le charbon s'y accu-
mule jusqu'en haut. La pente de cette glissière est à. la partie supérieure de 55 centimètres et plus bas de 3o cen-
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timètres par mètre. Elle est recouverte de plaques de fonte de irn,23 sur om,5o, d'une épaisseur de 16 à 19 millimètres.
Les glissières pour charbons de petites dimensions sont couvertes de feuilles de tôle, au lieu de plaques de fonte. Les appareils employés dans le reste de la préparation sont des tromnzels et des cylindres broyeurs.
Les trommels ont un diamètre de 1-,52, leur arbre est en bois et ils sont formés de plaques perforées en fonte ou en tôle. Pont- les trous carrés de 19 millitnètres de côté et au-dessous, on fait usage de feuilles de tôle découpées à l'emporte-pièce. Pour les dimensions supérieures, ce sont des plaques de fonte, d'autres fois les cribles sont formés de gros fils de fer carrés tressés. Il y a souvent deux trommels concentriques.
Les cylindres broyeurs sont en fonte et armés de dents, soit rapportées et en acier, soit venues de fonte. Par exemple, le cylindre représenté-fig. 12, 15, 14, Pl. VI, se compose de deux pièces de fonte boulonnées entre elles et fixées sur un arbre en fer, avec 5o dents en acier serrées intérieurement par des boulons. Les dents sont alternativement grandes et petites. D'autres fois les dents d'acier sont
mattées par-dessous au lieu d'être boulonnées. Les deux cylindres d'une paire se transmettent le mouvement par l'intermédiaire de deux roues dentées égales, et se correspondent pointe à pointe, les extrémités des grandes dents se touchant presque. Ce cylindre sert à faire du steamboat avec le lump.
Le cylindre des fig. 15 à 18, Pl. VI, qui sert à broyer des charbons plus petits, est formé de trois segments, avec dents venues de fonte, alternativement grandes et petites, en quinconce. Les petites ne servent pas à grand'cliose.
Je reprends la description de la marche des charbons dans le breaker. Le tableau des diverses opérations donné pages 256 et 257, aidera beaucoup à suivre cette description.