Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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d'essai, l'estimation de la teneur, se font dans des conditions minutieusement décrites dans le mémoire de M. Carnot (*), et sur lesquelles je ne reviendrai pas, sinon pour dire qu'elles présentent les plus grandes garanties d'exactitude et que leur fidèle exécution contribue à entretenir une confiance réciproque entre les mines et les usines. Au point de vue de l'achat, les minerais se divisent en deux catégories : les Tarifndiszige Erze, c'est-à-dire ceux qui présentent une teneur comprise dans les tarifs et dont l'achat est de droit pour les mines, et les nicht Tarifndiszige
Erze, dont la teneur est inférieure .au minimum fixé par les tarifs; ces derniers sont quelquefois acceptés par les usines, si l'on pense pouvoir les utiliser, et le prix d'achat se règle d'un commun accord.
Enfin, chaque année, la moitié du bénéfice net des usines est distribué aux exploitations minières, et l'autre moitié entre dans les caisses de l'État. Eu 1872, les mines ont, comme nous l'avons déjà vu, reçu pour minerais livrés aux usines, la somme de 6.232.520 fr., qui se décompose de la manière suivante : francs.
Minerais payés d'après les tarifs Teneur en plomb payée en dehors des tarifs cuivre zinc
arsenic Moitié du bénéfice net des usines Total
4.875.'97 503.342 4o.119 8.918 252
1.004.692
6.252.520
On voit, d'après ces chiffres, que la proportion dans laquelle on associe les mines au bénéfice net des usines constitue à peu près le sixième de la valeur totale affectée aux minerais. Depuis longtemps déjà les usines de Freyberg achètent des minerais étrangers, principalement des minerais du (*) Annales des mines, '864.
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A FREYBERG.
TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
nouveau continent, destinés à corriger les défauts des minerais saxons et à traiter ces derniers clans de meilleures conditions. Il est
parfaitement sûr que des minerais
d'argent, pouvant entretenir dans le lit de fusion une certaine richesse moyenne, des minerais de cuivre purs et riches introduits dans les opérations de concentration des maltes, ne peuvent qu'ajouter à la qualité des produits et à l'économie du traitement, si toutefois on en use dans de justes proportions.
Il suffit, pour se faire une idée de l'importance des minerais étrangers à Freyberg, de comparer la production des usines en 1872 aux nombres donnés plus haut, qui établissent les quantités des différents métaux contenus dans les minerais livrés par les mines de Saxe pendant la même année.
La production des usines a été la suivante en 1872 206k1105 33o
Or
44 tonnes 598 kil. 375 gr.
Argent.
Sulfate de cuivre
1.536 s
Bismuth Speiss Zinc.
--
o86 556
5oo -595
545 -- 000 -356
939
500
4.1t714
167
000
632
462
5.0
656 790
614
5oo --
127
570
Plomb brut, plomb ouvré et . . produits plombeux. Acide sulfurique Produits chimiques, tels que sulfate de fer, de soude, etc. . . Produits arsenicaux .
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La presque totalité de l'or provient, je ne dirai pas des minerais étrangers, mais des déchets d'orfèvre qui sont passés au traitement. Sur 44 tonnes d'argent, 20 tonnes sont empruntées aux minerais étrangers, et des 34o tonnes de cuivre métallique contenues dans le vitriol.bleu, 4o seulement proviennent des minerais saxons. Ces chiffres prouvent surabondamment qu'aujourd'hui