Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
Travail. - Le travail est continu dans les fours à ré verbère. 11 faut concevoir chacune des soles divisée perpendiculairement à sa longueur en trois parties ; c'est de là que vient la dénomination de dreitheilige Sinterrbstiireni Sur chaque tiers, un même poids de minerai, ce qu'on appelle le Post, est soumis à l'action oxydante. Le four renferme donc constamment, à des degrés de grillage diffé14. 1,
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rents, six charges, qui occupent successivement chacune des six parties du four et vont ainsi du rampant jusqu'au pont. Toutes les trois heures on, décharge un poste de minerai, on fait avancer les cinq autres d'un rang, et l'on en introduit un nouveau sur la sole supérieure. La charge, qui est de 1..400 kilogrammes, est d'abord
étendue sur la plate-forme supérieure du four, qui forme ainsi une aire de séchage. Elle y séjourne trois heures environ avant d'être chargée par la trémie sur le premier tiers de la sole supérieure, où elle forme une couche de 5 a 4 centimètres d'épaisseur. C'est sur le dernier tiers de la sole inférieure, près du pont, que se fait l'agglomération. Quand on arrive à cette période du travail, le grillage est certainement terminé en tant qu'oxydation, mais il s'y continue en tant que désulfuration, par suite de la décomposition des sulfates par la silice.
La charge que l'on sort du four par la porte de travail la plus voisine du pont, tombe dans un wagonnet en fer, dans lequel on la laisse refroidir. Elle est ensuite cassée en morceaux de la grosseur du poing et conduite à la fonte plombeuse.
En résumé, le minerai reste 18 heures dans le four, qui en renferme toujours 8.400 kilog. On peut donc griller par 24 heures oo kilogrammes. Produits et consommations. - Le minerai grillé n'est pas 'complétement fondu ; il est légèrement poreux, circonstance favorable sans doute à une réduction facile, surtout quand
FREYBERG.
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marche rapide au on se propose, comme à Freyberg, une la décomposition. des four à cuve. Comme contre-partie, aussi complète que si l'on avait poussé sulfates n'est pas !J'ai déjà dit, d'après M. le Hilttenrneisjusqu'à lefusion. grillé est ter Merbach, que la teneur en soufre du minerai de 2 p. oo environ, si le travail est bien conduit. Comtne produit secondaire, nous avons les poussières arsenicales, qui se déposent dans les chambres de condensation, interposées sur le trajet des gaz. Leur proportion est d'environ 5 p. t oo du minerai grillé. Elles sont destinées à la fonte plombeuse, quand elles contiennent moins elles de 25 p. loo d'acide arsénieux; dans le cas contraire, vont directement à la fabrique de produits arsenicaux. La main-d'oeuvre est de ii"r"°,70 par tonne de minerai. même La consommation de combustible, rapportée à la unité, est de 220 kilogrammes environ. Fours de grillage à deux postes.
Ils sont construits sur le même, type que les précédents. La principale différence consiste en ce que la largeur du i',56 four est notablement réduite. Elle s'abaisse ici à (5, 6,,).
Comme conséquence, les ouvertures de travail sont situées sur un seul côté du four. Il n'y a jamais que quatre charges dans le four, deux sur chaque sole. La charge est de 800 kilogrammes ; elle reste 12 heures dans le four, qui renferme toujours 5',2 de minerai à différents degrés d'oxydation. On peut donc griller 6',4 en 24 heures. Le four est desservi par 5 ouvriers. La main-d'oeuvre, par tonne de minerai, est d'environ tj".'",90. La consommation de combustible est de 54o kilogrammes.
Par ce qui précède, on voit que la production du four à