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Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)

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vantes, pour les quatre exemples de lit de fusion que j'ai donnés plus haut

Sa teneur en plomb et en cuivre oscille autour des nombres suivants

760

85e

soit, en moyenne, 7 tonnes de plomb d'oeuvre. Il contient de nombreuses impuretés provenant des

nombreuses espèces minérales qui accompagnent la galène. Ce sont principalement du cuivre, de l'arsenic, de l'antimoine, du bismuth, de 1"étain, du fer, parfois du nickel et du cobalt. Sa teneur en argent est très-variable d'après les additions de minerais riches étrangers et de déchets d'orfèvre. Ce plomb d'oeuvre est assez impur pour qu'il soit nécessaire de le raffiner avant de l'enrichir par le pattinsonnage. Speiss. On trouve un speiss entre la matte et le plomb d'oeuvre, quand les minerais tiennent une certaine proportion de nickel et de cobalt. Voici l'analyse incomplète d'un de ces speiss Plomb. Cuivre Cobalt Nickel

5,2 p. 100 5,2 17,5

Argent : i5 grammes aux 100 kilogr.

Ce speiss est adhérent à la matte; il en est séparé par

cassage. Nous avons déjà dit que c'est un produit marchand. III. Jlatte. Les quantités de matte tre plombense, cor-

respondant aux trois premiers exemples de lit de fusion, sont les suivantes 1 tonne 000 kilog. tonnes Loo 300

soit, en moyenne, 1.900 kilogrammes.

15 à 20 p. 100. 10 à 12

Plomb Cuivre

6 tonnes i:50 kilog.

5

3o5

A FREYBERG.

TRAITEMENT MÉTALLUBGIQUE DES MINERAIS

Ce dernier nombre est principalement variable avec l'addition de minerais cuivreux étrangers.

La matte ire plombeuse est cassée ; elle va ensuite à

l'opération C. Voici un exemple de la composition des IV. Scories. scories, en allure normale Oxygène correspondant. Silice

Oxyde d'étain.. .

. .

Protoxyde de plomb. Protoxyde de fer. Oxyde de zinc. . Alumine.

Chaux.. Soufre.

.

.

32,2 0,6 4.1,1,,49

17,17

0,15 0,55

17,30

9,112

10,0 7,5

1,95 3,40

11,1

1,17

16,29

---

0,4 101,9

Le calcul des quantités d'oxygène correspondant aux acides et aux bases montre que ces scories sont voisines des protosilicates. Dans ce calcul, j'ai considéré l'oxyde d'étain comme jouant le même rôle que la silice; les analogies chimiques de ces deux corps sont, on le sait, trèsnombreuses. De plus, je n'ai pas tenu compte de la petite quantité des métaux qui doit être unie au soufre. Les conclusions n'en sont pas moins certaines, à cause de la faible proportion dans les scories du soufre et de l'oxyde d' étain .

Il entre dans les scories 4 à 5 p. ioo de plomb ; de plus elles tiennent en moyenne de io à 20 grammes d'argent aux / oo kilogrammes. Cette proportion de plomb et d'argent ne permet pas de les rejeter ; elles retournent en partie à la fonte plombeuse et sont traitées en partie aux opérations D et F.