Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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A FREYBERG.
La production s'élève à 7 tonnes de plomb d'oeuvre environ en 24 heures.
rétrécissement aux tuyères serait encore à désirer au point de vue de la consommation de combustible. Nous avons
Quant aux modifications à apporter à cette formule, il en est plusieurs, à mon sens, portant sur des points différents, et que je vais exposer.
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TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
Pour ce qui est du lit de fusion, le grillage des minerais pourrait -être poussé jusqu'à fusion complète ; la teneur en soufre serait certainement réduite encore par suite de la décomposition des sulfates par la silice, et, comme résultat principal, le zinc se trouverait certainement, par le coup
de feu final, tout entier à l'état d'oxyde. La quantité de soufre restante serait encore suffisante, vu la richesse en cuivre des minerais de Freyberg; on restreindrait simplement l'addition de minerais de cuivre étrangers et riches, en ne passant que les plus impurs au four à cuve et réservant les plus purs pour les opérations de concentration de la matte au four à réverbère. Au besoin, une légère addition de matte au lit de fusion restituerait à ce dernier le soufre
nécessaire.
Mais, en principe, la matte grillée devrait tendre. à disparaître du lit de fusion ; car il ne semble pas nécessaire, même en présence de l'abondance de la blende, que les scories tiennent 42 p. toc d'oxyde de fer. Cette teneur pourrait être diminuée avec un grillage bien conduit, et, dans ce cas, les oxydes de fer résultant du grillage des pyrites, qui accompagnent les minerais de Freyberg, seraient suffisants, comme fondants ferrugineux.
En revanche, la .matte grillée devrait être remplacée par une assez grande proportion de castine ; ce serait le seul moyen d'avoir des scories pauvres en plomb et en argent. Il n'y aurait pas d'inconvénient, vu la haute température que permet le four, à ce que les scories tinssent 15 p, too de chaux. Pour ce qui est du four en lui-même, un plus grand
vu que cet important élément du prix de revient est resté dans le nouveau four Pilz le même que dans l'ancien ; ils
ont le même diamètre dans la zone de fusion, et au lieu de dire que le dernier four Pilz est rétréci aux tuyères, il ' serait peut-être plus exact de dire que la cuve a été brusquement élargie au-dessus de la zone de fusion. Quant au profil général du four, il est à conserver, de même que ses parois métalliques très-appropriées à la nature corrosive des scories et sa fermeture du gueulard réduisant les pertes en plomb et en argent. OPÉRATION C. - GRILLAGE DE LA MATTE 1" PLOMBEIISE.
Le grillage de la matte i" plombeuse se fait en deux fois. Elle passe d'abord aux kilns, puis elle reçoit, aux stalles, un 2" et un 5e feu.
J'ai déjà décrit l'opération du grillage dans les fours à cuve anglais; pour ce qui est des stalles, je ne ferai que rappeler les conditions essentielles du travail, renvoyant pour-les détails au mémoire de M. Carnot.
Chaque tas renferme 45 à Go tonnes de matte. Le grillage dure 4 semaines environ. On brûle pour la mise en feu 5 à 4 hectolitres de houille, soit 250 à 5oo kilogrammes.
Le tas démoli, on trie les morceaux suffisamment grillés,' qui se reconnaissent à leur aspect poreux, tandis que les portions frittées et légèrement agglomérées sont mises de côté, cassées -à nouveau, et subissent un 5e feu. Ici la conSommation de combustible s'élève ; on est obligé d'inter-
caler dans le tas des lits de menu coke, pour suppléer à l'insuffisance du soufre.
La matte à 5 feux, dont un aux kilns, et deux aux stalles, contient encore'5 à 8 p. ï 00 de soufre, la majeure