Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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A FREYBERG.
TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
emploie à leur attaque 800 kilogrammes d'acide
sulfu-
rique. Quand la dissolution est complète, on laisse l'or se ras-
sembler au fond de la chaudière. Après dix heures de repos, on puise la liqueur avec des poches en cuivre, on la porte dans la caisse en bois doublée de plomb où doit se faire la précipitation de l'argent, et on lui réunit les petites quantités de sulfate d'argent recueillies dans la. chambre de condensation. L'or de cément est encore imprégné de sulfate d'argent et contient en outre des parcelles d'argent métallique. On
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fin, où il dépose les parcelles de cuivre qui peuvent
lui être mélangées.. Il est ensuite lavé à l'eau, pour le débarrasser du sulfate de cuivre qui l'imprègne, et découpé à la presse hydraulique en gâteaux que l'on porte au rouge dans des cornues en fer. Il est fondu enfin dans des creusets en graphite et coulé dans des lingotières. Les lingots ainsi obtenus sont des produits marchands. Quant au sulfate de cuivre produit dans cette opération, il passe d'abord dans un bassin de clarification où il dépose encore un peu d'argent de cément, et de là dans les bassins d'évaporation de la fabrique de vitriol bleu.
lui fait subir un premier lavage à l'eau chaudé dans des vases en bois doublés de plomb, pour lui enlever les sulfates. Les eaux de lavage sont réunies à la première liqueur.
On le fait ensuite digérer à chaud avec de l'acide sulfurique dans une chaudière en fonte, pour dissoudre l'argent métallique, et la liqueur ainsi obtenue sert à l'attaque suivante de l'argent aurifère. L'or est de nouveau lavé à l'eau chaude, jusqu'à ce que les eaux de lavage ne décèlent plus trace d'acide sulfurique par le chlorure de baryum. On procède alors à la séparation du platine, qui est essentiellement une opération de laboratoire. Je ne la décrirai point ici ; je me borne seulement à signaler la présence du platine dans les minerais traités à Freyberg. On l'a longtemps ignorée, et c'est sur les réclamations des orfèvres
qu'on a dû séparer le platine de.Felivré au commerce. En dernier lieu, l'or est fondu avec du borax dans des creusets en graphite, et coulé en lingots. Il tient 0,995 de fin.
Les diverses liqueurs de sulfate d'argent sont étendues jusqu'à marquer 20" Baumé, et précipitées par de la tôle de cuivre. L'opération est terminée quand la liqueur ne précipite plus par le chlorure de sodium. On laisse alors
l'argent se déposer, on décante le sulfate de cuivre, et 1' argent de cément est passé sur un crible en cuivre très-
CHAPITRE SECOND. Traitement des produits intermédiaires.
Réviaification des litharges.
Les pains de litharges provenant de la coupellation sont, cassés, puis tac usés. Les litharges rouges se désagrègent complètement et se séparent des litharges jaunes qui vont à la réduction cassées en morceaux de la grosseur du poing.
Le four de révivification est le four à manche de Stollberg.
Il a été longuement décrit. Je n'ai pas a y revenir, non plus que sur les conditions du travail. On passe en 24 heures 35 à ho tonnes de litharges, h tonnes de scories de la fonte plombeuse, 350 à hoo kilogrammes de spath fluor.
La consommation de coke est de 2.400 à 2.500 kilogram-