Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE DES MINERAIS
A FREYBERG.
mes ; on charge en allure normale ro auges de litharges pour 2 auges de scories et 4 paniers de coke.. L'allure est très-rapide, comme on peut le voir d'après les nombres précédents, et surtout par comparaison avec la quantité de minerai que passe un four de Stollberg, laquelle ne va guère au-delà de 13 tonnes ; considérons en outre que la Beschickung ne tient que de 20 à 25 p. ioo de plomb.
Des litharges bismuthifères provenant de la coupellation proprement dite, et dont la teneur en bismuth est in-
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La coulée du plomb d'ceuvre doit se faire très-souvent, et le personnel du four est augmenté : il comprend i fondeur et un aide, 2 chargeurs, 1 traîneur de scories, et 2 Ouvriers. spécialement destinés à couler le plomb dans les moules qui le doivent recevoir. On obtient comme produits : du plomb revivifié (Frischblei) relativement pur, et qui subit pour son compte le traitement général du plomb d'oeuvre ; des scories plornbeuses riches, tenant o p. 100 de plomb environ, lesquelles.sont cassées et repassent à l'opération D. La consommation de combustible est de 70 kilogrammes par tonne de litharges, et la main-d'oeuvre rapportée à la même unité est de oi,4o. Les fonds de coupelle passent également à ce travail, associés à des litharges ; leur nature siliceuse oblige à modifier le lit de fusion et à diminuer la proportion de scories; les conditions générales du travail sont d'ailleurs les mêmes. Une partie des fonds de coupelle passe également, comme
addition, aux opérations B, D et F. Les Scheidegleitte sont traitées comme les litharges jaunes
et concurremment avec elles.
férieure à 4 p. oo ; Des fonds de coupelle de la même opération ; Les litharges du Guttreiben dont la teneur est tantôt inférieure, tantôt supérieure à 4. p. 1 00 ; Les fonds de coupelle de la même opération ; ils tiennent plus de 4 p. 100 de bismuth ; Les abstrichs du raffinage de l'argent d'éclair ; Les fonds de coupelle de la même opération. Ces deux derniers produits tiennent plus de 4 p. ioo de bismuth.
Les produits I et II, de même que les litharges III, quand
leur teneur en bismuth est inférieure à 4 p. roc), ne sont pas assez riches pour aller directement à l'extraction du bismuth. On les revivifie au four de Stollberg dans les mêmes
conditions que les litharges jaunes ; on Obtient ainsi un plomb d'oeuvre riche en bismuth, lequel est traité pour son compte comme le plomb d'oeuvre ordinaire, et donne dans la coupellation et dans les opérations suivantes des produits
secondaires tenant assez de bismuth pour que ce métal puisse être extrait avec profit. Les produits IV, V et VI sont directement traités pour bismuth par voie humide. Leur teneur est comprise entre 4 et 8 p. ioo. On leur adjoint les litharges III, quand elles sont suffisamment riches.
Le principe de l'opération est le suivant : l'oxyde de bismuth est soluble dans l'acide chlorhydrique suffisamment concentré. Par addition d'une grande quantité d'eau, la dissolution laisse précipiter le bismuth à l'état d'oxychlorure, dont la formule est BiC13, 2BiO3.
Traitement des produits bismuthifères.
Je rappelle d'abord les différents produits secondaires tenant du bismuth. Ce sont
La dissolution se fait dans des vases en terre vernissés à l'intérieur, dont la contenance est d'environ 200 litres. On traite dans un vase 5o kilogrammes de litharges ou de fonds de coupelle, finement bocardes, par un poids égal TOME VII, 1875.
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