Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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seconde fois par addition d'eau. On le filtre, on le sèche, et il est enfin fondu dans des creusets en fonte ou en gra-
d'acide chlorhydrique du commerce. L'attaque s'opère à froid. Lorsqu'elle est terminée, on abandonne la dissolution à elle-même, après avoir rempli le vase avec de l'eau, et on laisse se déposer les matières en suspension.
phite avec addition de 16 p. ioo de chaux et de 7 p. 100 de charbon de bois pulvérisé. On obtient ainsi du chlorure de calcium et du bismuth marchand. Il contient au moins 99,5 p. 100 de bismuth; il est allié à une faible quantité
On fait ensuite passer la dissolution dans une grande cuve en bois au moyen d'un siphon. Cette cuve, où se fait la pré-
cipitation, a une capacité de 1.100 litres environ. On la remplit d'eau, et roxychlorure de bismuth se précipite sous la forme d'une boue blanche. Après vingt-quatre heures, le précipité est rassemble, et l'on évacue la liqueur, au moyen d'un robinet, dans un grand bassin de clarification, où il se dépose encore un peu de sel de bismuth. On introduit dans la cuve de précipitation une nouvelle
lessive de bismuth, que l'on étend d'eau, et l'on continue ainsi à précipiter de roxychlorure de bismuth, jusqu'à ce
que le niveau du dépôt atteigne presque le niveau du robinet par lequel on soutire la liqueur claire. Un robinet situé plus bas permet l'écoulement du précipité, qui est conduit sur un filtre en toile. Dans le vase de dissolution, il reste encore une hauteur de quelques centimètres de liquide au-dessus des matières inattaquées qui se sont déposées. Il faut laver ce dépôt par décantations à l'eau acidulée. Pour chaque lavage, on
emploie 10 kilogrammes d'acide et l'on remplit d'eau. Le nombre des lavages nécessaires varie depuis 4 jusqu'à 7 avec la teneur en bismuth. Les eaux de lavage sont conduites dans la cuve de précipitation. Le résidu final de l'attaque des litharges bismuthifères .est filtré sur un filtre en quartz, puis séché. Il contient la majeure partie du plomb et cle l'argent, et en outre 0,75 p. 100 environ de bismuth. Il repasse au traitement des produits qui tiennent moins de 4 p. 100 de bismuth. Le sel de bismuth recueilli sur un filtre en toile retient encore une notable proportion de plomb. On le purifie en le dissolvant dans l'acide chlorydrique et le précipitant une
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'A FREYBERG.
TRAITEMENT METALLURGIQUE DES MINERAIS
de plomb et d'argent. L'analyse d'un échantillon a donné une teneur en plomb .
de 0,4 p. 100 et une teneur en argent de 0,025 p. ioo. J'ai vu appliquer ce même procédé de séparation du bismuth aux minerais d'étain d'Altenberg. Ces minerais,
très-pauvres (0,25 p. ioo d'étain), sont associés à
de
faibles quantités de bismuth et de pyrite de fer. Ils sont d'abord bocardés et lavés sur des tables à secousse ; puis on les grille dans des fours à boulanger, et enfin on les traite par l'acide chlorhydrique pour en extraire le bismuth. Fabrication des alliages de plomb et d'antimoine.
Ces alliages sont tirés des abstrichs II, III, IV et V du raffinage du plomb d'ceuvre, produits dont j'ai donné la composition et qui sont surtout riches en arsenic et en antimoine.
On les débarrasse d'abord d'une grande partie du plomb et de l'argent en les fondant dans un four à réverbère avec addition de 4 p. 100 de menu coke. On obtient ainsi un plomb d'ceuvre et un abstrich désargenté qui a concentré l'antimoine et une grande partie de l'arsenic. Ce dernier produit est revivifié au four de Stollberg. On passe en vingt-quatre heures tonnes.
Abstrich désargenté Scories de la fonte plombeuse Hématite rouge. Fer oxydulé. Castine
50,000 50,000 1,000 o,5oo 0,25o 101,750