Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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DU COMTAT DE ZIPS (HONGRIE)
FILONS CUIVREUX
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bach, 27 p. too de cuivre gris, 5 p. ioo de pyrite cuivreuse, 69,0 p. joo de fer spathique et o,7 de quartz et barytine; à Grôllnitz et Siovenka 20 p. loo de cuivre gris, 4 p. mo
Ces minerais grillés sont mélangés avec les fahlerz pauvres en mercure ; on passe le tout au four à cuve avec addition de minerais quartzeux pauvres, de pyrites et de scories
de pyrite cuivreuse, 64 p. loci de fer spathique, 4 p. 100 , de quartz. La production annuelle est actuellement de 1.5o° tonnes de minerai préparé à Kotterbach, de 400 à Slovenka; elle a diminué de moitié depuis une dizaine
{le la fonte pour cuivre noir. On obtient une matte, un
d'années. Les minerais pyriteux sont soumis d'abord au scheidage; les menus sont lavés sur des cribles à bras, les lins passent sur des tables à secousses longitudinales. Traitement métallurgique.
Toutes les mines métalliques du district sont associées pour le traitement métallurgique de leurs minerais; cette association porte le nom d'Oberungarische Waldbürgerschaft. Elle possède quatre usines, dont trois traitent seulement les minerais pyriteux : ce sont la Sanct Johannshütte, près d'Iglo, la Georgshütte et la PhiMixhiitte, près de Mar, oiczan. La Stephanshtitte reçoit exclusivement les cuivres gris; on est obligé d'avoir recours à une méthode toute part;culière pour tirer parti de ces minerais complexes, où la proportion d'antimoine est généralement supérieure à celle du soufre,
,speiss et une scorie pauvre ; on rejette cette dernière. I. Traitement de la matte. La matte est grillée en tas à une douzaine de feux et passée au four à cuve avec addition de quartz. On obtient une scorie riche, une matte et du cuivre noir. La scorie repasse dans diverses opérations ;
la matte rentre dans la série des grillages de la première matte. Quant au cuivre noir, il est soumis à un grillage chlorurant, puis à l'amalgamation. Le résidu de cette dernière opération est traité au four à cuve, après addition de minerais quartzeux et d'une certaine quantité de scories de la fonte pour cuivre noir. On obtient une matte qui repasse dans la même opération, après grillage, et du cuivre brut qu'on soumet à un affinage au réverbère et à un raffinage au bas foyer.
Les speiss sont soumis diIl. Traitement des speiss. rectement à l'amalgamation, après un grillage chlorurant. On fond le résidu au four à cuve avec une forte proportion
de pyrites et de scories de la fonte pour cuivre noir. On obtient, outre les scories, une matte et un alliage d'antimoine et de cuivre, où la proportion de ce dernier n'étal ne dépasse pas 10 p. Io° ; on le vend aux fabricants d'an-
La description détaillée de cette longue série d'opérations ne présenterait qu'un médiocre intérêt; elle a déjà
timoine.
été donnée dans les volumes XXV et XXVI du Berg-undnuttenmeinnische Zeitting par M. Kleinschmidt. Je me contenterai d'en indiquer les traits généraux et d'insister seulement sur quelques points particuliers. Les fahlerz qui contiennent du Méthode de traitement. mercure sont soumis à un grillage en cases ; ce métal se' condense dans la partie supérieure du tas, d'où on l'extrait par lavage.
obtenu est soumis à l'affinage et au raffinage. L'affinage du III. Traitement des crasses d'affinage. cuivre obtenu dans les deux séries d'opérations précédentes donne des crasses riches en antimoine. On les fond au four
La matte est grillée et fondue, soit avec les résidus de l'amalgamation du premier cuivre noir, soit à part avec addition de minerais quartzeux et pyriteux. Le cuivre noir ,
à cuve avec des pyrites et des scories de la fonte pour cuivre noir ; on obtient une matte et un speiss. On tire de