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AUX MINES DE PORTES.

PUITS D'EXTRACTION SOUTERRAIN

20 11 faut éviter avec soin que les foyers des chaudières ne fonctionnent comme foyers d'appel de l'air des travaux

d'exploitation, car il pourrait arriver sur la grille des gaz inflammables.

5° La machine et ses chaudières établies dans la mine donnent beaucoup de chaleur, et le travail des machinistes et chauffeurs deviendrait très-pénible si l'on ne rafraîchissait les chambres convenablement. Il fallait donc alimenter la combustion sous les chaudières par un courant d'air spécial et absolument isolé des travaux d'exploitation, lancer dans les chambres de la machine et des chaudières un courant d'air frais pour les rafraîchir, et enfin aérer les travaux d'exploitation. Voici la disposition qui m'a semblé la plus convenable pour remplir ces conditions. J'ai destiné la galerie Werbrouck à l'entrée d'air pour les travaux d'exploitation en passant par le puits. Cet air, après avoir parcouru les chantiers, ira sortir au jour par un des anciens plans inclinés ou toute autre voie analogue ; l'appel sera fait par un ventilateur. Cette partie importante de toute exploitation n'est pas encore exécutée. L'aérage des travaux peu étendus encore se fait provisoirement par un ventilateur qui sert à l'aérage du puits Sud et qui est installé au puits craérage. Une communication avec le puits Central a été établie à cet effet, (Voir fig. 1, Pl. XI.)

Il ne fallait pas songer à aérer la chambre de la machine par l'air destiné à la combustion sous les chaudières ; en effet, la machine ne pouvait être suffisamment isolée du puits à cause des ouvertures nécessaires pour les communications entre les receveurs et le machiniste, le passage

des câbles, etc. J'ai donc laissé entièrement ouverte la communication entre le puits et la chambre de la machine, et c'est seulement la chambre des chaudières que j'ai isolée; cette disposition était facile puisque les seules communica-

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tions nécessaires entre cette dernière et la chambre de la machine se réduisaient au passage du tuyau de vapeur et du tuyau du manomètre, qu'on pouvait emprisonner dans un joint hermétique au besoin. La ventilation de la chambre de la machine se fait donc par l'air destiné aux travaux d'exploitation.

A cet effet, un surcroît de largeur a été donné à la recette supérieure du puits (voir Pl. XII, fig. 2), et un passage latéral a été ménagé, séparé de la galerie par une cloison

en briques. Une porte double ferme la galerie \Verbrouck en avant du puits et force l'air à entrer dans ce passage. Le puits est fermé à l'arrière par une autre cloison. L'air est donc obligé de passer par un puits ver-

tical muni d'un escalier qui donne accès à la chambre de la machine; l'entrée de la chambre des chaudières lui est interdite par deux portes PP fermant au loquet et au besoin à clef; arrivé, par cet escalier, dans la chambre de la machine, il la rafraîchit et redescend dans le puits par le passage des câbles.

Cette disposition très-simple pourra plus tard être perfectionnée par la création d'une gaine spéciale. Les dispositions ont été prises en effet pour que les wagonnets vides

puissent arriver derrière le puits par le passage actuellement réservé à l'air à côté du puits, de façon les faire entrer dans les cages pendant que l'on en retirera les wagonnets pleins. On activerait ainsi l'extraction, mais il ne paraît pas que nous ayons de sitôt besoin d'avoir recours à ce moyen, la machine permettant une extraction largement suffisante.

Quoi qu'il en soit, il est clair que, dans ce cas, la cloison d'arrière du puits serait supprimée et qu'il faudrait créer à l'air un nouveau passage pour se rendre à la chambre de la machine; une gaine telle que ab, aboutissant au pied de l'escalier et isolée par des portes, remplirait aisément le but. Toute communication entre la chambre des chaudières et