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APPAREILS PERFORATEURS A DIAMANTS

chasser le bouchon d'argile. Seulement, la vitesse d'avancement était très-notablement réduite, ce qui aurait pu devenir un inconvénient sérieux dans le cas d'une couche épaisse de cette nature. M. Heinrich propose, pour ce cas, l'emploi d'une couronne munie d'une série de dents d'acier tranchantes. Il arrive quelquefois qu'on ait à élargir un trou dont le

diamètre est trop faible, soit parce que le terrain s'est gonflé, soit bien plus souvent parce qu'on a négligé de conserver au bit son diamètre normal en plaçant conve-

nablement des borts sur sa circonférence extérieure. Dans ce cas, on fait usage d'une couronne portant deux rangées latérales de diamants, munie d'un prolongement inférieur assez long qui la guide. Les éboulements des parois du trou sont peu à redouter, à cause de son faible diamètre. Les principaux accidents qui peuvent arriver dans le cours d'un sondage sont la perte de diamants et la chute d'une colonne de tiges au fond du trou. Lorsqu'un diamant s'est détaché, ou bien il est réduit en fragments assez petits pour être entraînés en dehors par le courant d'eau, non sans que les autres diamants ne soient fortement endommagés, ou bien il reste sous le bit; on en est averti par le mouvement irrégulier de la machine.

II s'agit alors d'aller le repêcher. Pour cela, on prend un bit hors d'usage, dans lequel on creuse une cavité, qu'on remplit d'une matière collante, par exemple un mélange de cire, de suif et de résine (voir le mémoire cité un peu plus haut, même journal, vol. XVII, p. 257) ; un visse ce bit à l'extrémité des tiges, on le descend au fond du trou, on l'appuie sur le roc sans le tourner, puis on le relève;

on a eu soin, au préalable, ;de bien nettoyer le fond du trou par un fort courant d'eau. On retrouve le diamant collé sur la matière pâteuse. M. Heinrich propose aussi, dans le même but, une petite cloche à soupape s'ouvrant de bas en haut, en même temps qu'un emmanchement spécial au

AUX ÉTATS-UNIS.

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du courant d'eau,

jour, qui permet de changer le sens c'est-à-dire de le faire descendre entre les tiges et les pala soupape, enrois du trou. Ce courant renversé ouvre le laisse traîne le diamant au-dessus de cette soupape et autour. tomber dans une cavité annulaire qui règne tout général de déLes chutes de tiges ne produisent pas en gâts bien considérables, parce qu'elles remplissent presque

complétement le trou et que, par suite, la résistance de

tiges sont l'eau ralentit beaucoup leur vitesse. Lorsque des tombées dans le trou, on les retire au moyen d'une petite cloche taraudée en acier très-dur. Lorsqu'on a voulu pousser les sondages à une grande profondeur, par exemple à 5oo mètres et au delà, on s'est trouvé souvent gêné par le frottement considérable qui le s'exerçait sur le support du manchon, .qui porte tout

poids des tiges. Ce frottement échauffait fortement les parties en contact, assez pour qu'on dût arrêterla machine. des On a remédié aisément à cet inconvénient en faisant

a supports à surfaces plus grandes et mieux graissées ; on même fait usage de supports où le frottement de roulement remplaçait celui de glissement. En somme, de ce chef il n'y a pas de difficulté sérieuse.

Jusqu'à cette profondeur de 5oo mètres et même au de delà, les tiges ont bien résisté à l'effort considérable torsion auquel elles étaient soumises. Il convient d'ail-tubes leurs , pour d'aussi grandes longueurs, d'avoir des sol. du trou à la surface du de sections croissantes du fond du perforateur à diaL'un des plus grands avantages

le tramants pour les sondages est la rapidité avec laquelle trèsvail s'exécute. Il paraîtrait aussi que l'emploi en est il appareils est fort simple, économique. L'installation des former les fondations

suffit de quelques madriers pour en Une chèon en fait aussi qui sont fixés à des locomobiles. vre légère et un treuil avec sa machine, qui peut être la même que celle du sondage, sont en outre nécessaires. Je