Annales des Mines (1875, série 7, volume 7)
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AUX ÉTATS-UNIS.
APPAREILS PERFORATEURS A DIAMANTS
se faisait au moyen de grandes bennes en tôle, munies de tourillons, placés un peu au-dessus de leur centre de gravité. Lorsque ces bennes arrivaient au jour, on faisait avancer au-dessous un chariot spécial sur lequel elles se po-
saient par leurs tourillons, de telle sorte qu'on pouvait ensuite les faire basculer très-aisément pour les vider. Les
supports des tourillons étaient eux-mêmes portés sur le chariot par un plateau mobile, qui permettait de les faire tourner dans un plan horizontal. A mesure que les puits s'approfondissaient, on y installait les boisages et les guides jusqu'à une certaine distance du fond, suffisante pour que ces charpentes n'eussent pas à souffrir des explosions de mines. On en profitait d'ailleurs pour guider les bennes sur une partie de leur course au moyen d'un cadre vertical glissant entre les guides, à travers lequel passait le câble de la benne. Ce procédé de fonçage des puits paraît très-commode, et semble avantageux, surtout sous le rapport de la rapidité de l'exécution. Les ingénieurs qui dirigeaient le travail n'estimaient pas qu'il dût y avoir économie notable d'argent sur le travail ordinaire à la main. Je ne puis donner Je prix de revient de ces ouvrages, qui n'étaient pas terminés lors de ma visite et dont on ne voulait pas communiquer prématurément une estimation incomplète.
En particulier, le procédé est très-commode pour le fonçage d'un puits peu profond, too mètres ou moins, car alors on effectue tout le travail en une seule reprise ; si le terrain est aquifère, on n'a d'épuisement à faire que pendant un temps relativement très-court. C'est ainsi qu'un puits a été fait à la houillère d'Ellangowan (Pennsylvanie). Les appareils employés à percer les trous de mine de profondeur ordinaire, par exemple dans l'exécution d'une
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vancement. Le système hydraulique tend à se substituer de plus en plus à l'autre système. Le poids de ces appareils est extrêmement réduit, on en fait qui ne pèsent que 18o kilogrammes. Je citerai comme exemple le prix et le résultat de l'emploi de cet appareil dans la galerie de North Bloomfield (Californie).
Cette galerie a 2m, I o sur 2m,10 ; on en a percé 192 mètres avec le perforateur à diamants, en 46 semaines. On a fait 152 explosions de mine, de 14 à 20 trous chacune. L'avancement moyen par explosion était donc de 1 ',22 . La profondeur moyenne des trous était de tm,57. On avait environ pour 6.000 francs de diamants de rechange.
Pendant les 3o premières semaines, la galerie a traversé, sur une longueur de 114-,6o, une roche quartzeuse noire des plus dures, au prix suivant par mètre d'avancement 'Main-d'oeuvre (mineurs à 20 francs par jour, contre- francs 3o8 maître à 1.5o0 francs par mois) Matières explosibles (dynamite, avec conducteurs et 250
appareil électrique) Réparations..
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Diamants
20
Huile et éclairage
1f
Divers, tubes de caoutchouc, bois, nourriture du mulet qui traîne le wagonnet Total
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toutes les directions ; on fait tourner pour cela la couronne
On a donc fait, pendant cette période, en moyenne 3-,8o par semaine, au prix de 686 francs le mètre. La même galerie faite à la main aurait probablement avancé de I -,65 par semaine, au prix de 54o francs le mètre. Pendant les 15 semaines suivantes, dans des roches porphyriques moins dures que les précédentes, on a perçé
en fonte qui supporte la tige, le pignon et l'appareil d'a-
77m,4o au prix suivant par mètre d'avancement :
galerie, sont disposés de manière à pouvoir agir dans