Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)

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MINERAIS DE FER

DU LAC SUPÉRIEUR.

minerai en rende 3 tonnes, on calcule aisément quel est le découvert qu'on peut faire c'est, au prix moyen de y5 1,5o (6,,75) par yard cube de roc, une épaisseur de roc égale à celle du minerai à découvrir ou trois fois cette épaisseur de terre. L'endroit où l'on dépose les déblais provenant de ces découverts doit être choisi avec soin ; autrement il peut arriver qu'on ait plus tard à déplacer ces déblais, cela-s'est

loci 3° Fournitures des mineurs : 75 0,51 (tf,4o) ou 12 les outils fournis aux ouvriers. du total. C'est la poudre et

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vu dans plusieurs mines de la région de Marquette. On peut remplir avec ces déblais d'anciennes excavations lorsqu'on est bien sûr de les avoir complètement épuisées. 2° Abatage du minerai : 4 1,o5 (4',7o) ou 4o p. ) oo du total. Ce travail se fait à l'entreprise, les ouvriers devant livrer le minerai (et les déblais) chargés en wagonnets ou charrettes ; on leur fournit la poudre et les outils. Le prix payé par tonne de minerai varie de 75 o,Go à 1,6o (,7o à 2o). Le plus souvent plusieurs hommes prennent l'entreprise en commun et pour un mois. Ils ont d'abord à percer de grands trous de mine dans la masse solide, comme je l'ai dit plus haut. Pour faire ce travail, on emploie de grands fleurets ayant om,o5 de largeur au bout. Trois hommes travaillent à la fois, l'un tenant et tournant le fleuret, les deux autres le frappant avec des marteaux de 8 lbs. (51:11,5); ils donnent environ trentesix coups par minute et font 9 à ii pieds par jour (2m,75 à 5'",35). Quelquefois, pour les trous très-profonds, on fait usage de fleurets encore plus gros, tenus par deux hommes et frappés par trois. 11 faut ensuite percer des trous de mine dans les blocs détachés et les diviser à la poudre. C'est un travail parfois considérable.

Lorsque les blocs ne sont plus trop gros on les brise avec de lourds marteaux, puis on les trie et les charge dans les véhicules qui les enlèvent.

On fait usage de poudre ordinaire et un peu de poudre à base de nitroglycérine dans les roches aquifères. 4° Transport du minerai aux wagons de chemin de fer et

o,[11 par tonne (if,85) ou 16 p.

épuisement :

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C'est ordinairement la même machine qui sert à l'extractotal. tion et à l'épuisement. L'emploi des chevaux a notablement diminué à mesure que les mines s'approfondissaient ; pendant longtemps on des plans inclinés les charrettes au fond

a amené par

des mines, méthode d'extraction très-coûteuse et qui pro-

venait des habitudes prises au début, quand les mines étaient peu profondes. On a aussi beaucoup employé les chevaux dans des manèges pour l'extraction ; mais les machines à vapeur les remplacent aujourd'hui presque partout. Pour charger le minerai dans les wagons de chemin de fer, on se contente parfois de l'amener sur un quai élevé; d'autres fois on fait usage de plans inclinés ou de trémies munies de trappes au-dessous desquelles les wagons viennent se remplir. En hiver, la navigation sur le lac étant interrompue, on accumule le minerai sur le carreau des mines. L'extraction se fait au moyen de vases en tôle appelés et 2, Pl. II). La partie supérieure, ouverte, skips (fig. est horizontale, tandis que les roues portent sur les guides inclinés du puits. Le câble, en fil de fer, s'attache à la traverse de l'étrier mobile autour d'un axe. Les roues n'ont pas d'essieux, car ils traverseraient la caisse. Cette caisse est en tôle de om,oi , doublée au fond et sur la paroi voisine des guides ou rails. Ceux-ci s'élargissent à leur extrémité supérieure, de sorte que, lorsque le skip arrive en haut de sa course, les roues antérieures cessent de porter, tandis 1