Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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DANS LES FOURNEAUX.
UTILISATLON DE LA CHALEUR
00,015 de silicium à 7.830 cal. . . , o ,03o de carbone à 2.473. . o ,o50 de fer et de manganèse à 1.558. Total
..... ...... .
.
117 74 68 .
2.4 cal.
Ainsi sur 259 cal. on en utilise 30, soit iià 12 p. 100; le reste se perd par le gaz et les parois de l'appareil. Réchauffage du fer ou de l'acier dans les réverbères. Avant de quitter les réverbères, citons encore les simples fourà de réchauffage et de soudage des forges à fer. .Dans les réverbères ordinaires, le réchauffage des barres de fer au rouge orange (1 .1u00), consomme en général
4o à 5o p. 100 de houille et 5o p. too dans le 3 -cas les plus favorables. C'est par suite, par kilogramme de fer, suivant ces divers cas, une dépense de chaleur de 0,50 X 7.000 = 3.500 calories (*) 0,40 x 7.000 = 2.800 0,50 7.000 =2.400
en admettant que la combustion .ait été complète; tandis que la chaleur utilisée est de 200 à 210 calories ("), soit
de 6 à to p. too.
Dans les fours allongés et légèrement inclinés de Bochum en Westphalie, où les lingots d'acier avancent graduellement du rampant vers le pont, sur une longueur de 8 à o mètres, on ne consomme par contre que 17 p. too de
soit, par kilogramme d'acier, une dépense maxi-
mum de 7.000 X 0,17 = 1.190 calories, contre 18o à200. calories utilisées, ce qui fait 15 à 17 p. too d'effet utile. A Seraing, dans un four Ponsard, on ne consomme également, pour le même travail, que18 à, 2o p.loo de houille, ce qui correspond à un effet d'environ 15 p. tou. Fusion dans les fours à cuve. Dans les modes de (*) Je compte 7.000 au lieu de 8.00o calories, à cause des 10 à i5 p. 100 de cendres. (**) Annales des mines, 1873 t. Iv, p. .J43.
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fusion mentionnés. jusqu'à présent, le combustible est plus ou moins séparé de la matière à fondre, à l'exception de la cornue Bessemer. Ce sont des conditions peu favorables. On utilise mieux la chaleur dégagée lorsque la substance, qu'il s'agit de chauffer, est directement enveloppée alors par le combustible; c'est le cas des fours à cuve. Mais si l'on veut comparer la chaleur utilisée à la chaleur réellement engendrée, il faut tenir compte du carbone brûlé sous forme d'oxyde de carbone. C'est dans ces fourneaux surtout que la combustion est toujours incomplète, ,comme je l'ai observé déjà, en rappelant ce qui se passe dans les hauts fourneaux.
Mais tous les fours à cuve ne sont pas également économiques, la chaleur n'y est bien utilisée que si les produits de la combustion quittent le fourneau à une faible température, si la zone où s'opère la combustion est peu étendue, si enfin, pour une capacité donnée, la marche de l'opération est rapide. Il faut donc en général, des fourneaux élevés, des cuves plus ou moins rétrécies au niveau des tuyères, et un vent d'une certaine abondance. Quelques exemples vont nous permettre d'apprécier la portée de ces observations. Prenons, comme premier exemple, les cubilots des fonderies de fer. Les anciens cubilots étaient cylindriques et n'avaient que 2 mètres à 2m,50 de hauteur. Des buses de faibles dimensions injectaient un volume insuffisant de vent. On ne fondait que 1.000 kilog. par heure, et l'on consommait 2 0 à
5o p. 100 de coke. Les gaz s'échappaient chauds et flambaient au gueulard. On accrut d'abord leur hauteur et le volume du vent, mais le profil demeura cylindrique. On peut classer parmi les anciens cubilots celui de Vienne, que mentionne EbelV, men dans la quatrième série des Annales des mines, tome p. 6o. Sa hauteur était de 3-0. o ; on y fondait 1. 000 kilog.