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MACHINE D'ÉPUISEMENT

ment cher de donner aux masses en mouvement des poids aussi considérables D'abord le premier établissement en est fort coûteux à cause des balanciers qu'elles exigent. Puis l'entretien de ces masses constamment soumises à un mouvement alternatif est extrêmement onéreux. Aussi renonce-t-on fréquemment à la détente dans les machines à simple effet.

Dans les machines à double effet, au contraire, où l'on répartit également entre les deux courses tout le travail à développer, et où, par conséquent, l'excès du travail moteur sur le travail résistant n'est plus, pour chaque course, que

la moitié de ce qu'il est dans une machine à simple effet qui doit développer tout le travail en une seule course, l'influence des masses se trouve doublée sans qu'on ait à les augmenter,puisque dans le rapport -T, T se trouve dimiil

nué de moitié par le seul fait de l'emploi du double effet. On peut donc avec ces machines Ou réduire considérablement les masses en mouvement pour un degré de détente donné ; Ou prolonger consid érablement la détente pour des masses en mouvement données.

C'est là un avantage très-important, aujourd'hui surtout que partout on se préoccupe d'économiser le combustible consommé par les machines. On obtiendra évidem-

ment un résultat beaucoup plus satisfaisant encore au point de vue de la réduction des niasses en mouvement si, au lieu de la détente ordinaire, on adopte le système de Woolf qui, avec ses deux cylindres, permet de pousser plus loin la détente, en la faisant commencer au besoin dans le petit cylindre de plus, on sait qu'avec le système de Woolf, il est possible de faire disparaître l'influence de l'espace nuisible, influence qui n'est pas négligeable lorsqu'on prolonge beaucoup la détente dans un seul cylindre ;

A DOUBLE EFFET.

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pour cela il suffit de couper la communication entre les deux cylindres avant la fin de la course du petit piston, de manière que la vapeur comprimée depuis cet instant jusqu'à la fin de la course soit ramenée à sa pression initiale. Enfin, le système de Woolf réduit très-notablement l'écart entre les efforts exercés par la machine au commencement et à la fin de la course, écart qui, pour une grande détente, est considérable dans une machine à un seul cylindre. Cela étant, la machine de Woolf présente des avan-

tages tels qu'on devrait toujours l'adopter quand il s'agit d'actionner des pompes d'épuisement avec une machine à mouvement alternatif et sans volant. .Avantage des machines à double effet au point de vue de lin dernier avantage des machines la vitesse moyenne. à double effet, c'est que, grâce à l'action de la vapeur au-

dessus du piston, la descente de la maîtresse tige s'opère dans des conditions plus favorables au bon emploi de la vapeur et avec une vitesse moyenne plus grande, ce qui

permet de donner dans le même temps un plus grand nombre de coups de pompe et par conséquent d'élever une plus grande quantité d'eau. En effet, dans les machines à simple eflet, le refoulement de l'eau dans les colonnes montantes est produit par le poids libre de la maîtresse tige, poids qui doit être de beaucoup supérieur à celui des colon-

nes d'eau tant pour déterminer l'ouverture des clapets au commencement de la descente que pour vaincre les résistances passives. Quand les clapets sont levés, cet excédant de poids devient en partie disponible et tend à accélérer le mouvement, de sorte qu'on est obligé d'annuler son action en étranglant la vapeur à l'échappement, c'est-à-dire de créer une résistance artificielle. De plus, les tiges arrivent vers la fin de la course avec leur maximum de vitesse, qui ne peut, sans inconvénient, dépasser ona,6o par seconde, ce qui correspond à une vitesse

moyenne très-faible. Dans les machines à double effet,