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Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)

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A DOUBLE EFFET.

MACHINE D'ÉPUISEMENT

rentes, mais ils n'en représentent pas moins d'une manière très-claire la marche de la machine.

Transportant ces deux valeurs dans la relation V'

19,0.2

255

T

Prenons-les donc un à un et résumons rapidement les diverses circonstances qu'ils révèlent

on trouve pour la vitesse maxima V: A la levée A la descente.

0-,955

Ces deux valeurs sont notablement inférieures à celles qu'on peut admettre couramment : la détente qui, pour le calcul de la machine, a été fixée dans le rapport de i à 4, peut donc être poussée plus loin. Ce. qui est très-facile à réaliser en augmentant la pression initiale de la vapeur et en réduisant l'admission dans le petit cylindre. On a disposé

le mécanisme de la distribution de manière qu'on puisse faire varier l'admission de la vapeur à volonté. Ce qui précède montre que le meilleur moyen d'utiliser la vapeur est celui qui permet de détendre le plus possible pour une même valeur de T. Cela étant, les machines à double effet qui doublent l'importance de P par rapport à celle de T, avec détente du système Woolf qui réduit l'écart entre les efforts développés par la vapeur au commencement

et à la fin de la course, est la machine à préférer quand il s'agit d'actionner des pompes d'épuisement par maîtresse tige, avec une machine à mouvement alternatif sans volant.

Diag Tommes relevés sur la machine. - À côté de ce diagramme théorique montrant pour chaque instant de la course les valeurs relatives de la résistance et de la puissance, il est intéressant de donner les diagrammes relevés

sur la machine elle-même, diagrammes donnant pour chacun des cylindres et pour chacune des faces des pistons

le travail réellement développé par la vapeur. Ces diagrammes n'ayant pas été relevés simultanément sur les quatre faces des deux pistons, ne sont pas complétement concordants puisqu'ils se rapportent à des courses diffé-

Dans le diagramme n° 1, relevé sur le petit cylindre en dessous du piston, la pression qui est égale à la pression atmosphérique au commencement de la course ascendante monte de a en b lors de l'ouverture de la soupape d'admission, pour redescendre ensuite graduellement jusqu'en c, point où la soupape d'admission venant à se fermer, la détente commence. La diminution de pression révélée

pendant la période d'admission par l'inclinaison de la ligne bc par rapport à la ligne atmosphérique, vient de ce que la vapeur .n'arrive 'dans le cylindre qu'après avoir traversé l'enveloppe de vapeur, la soupape d'admission qui sert de modérateur se trouvant entre les chaudières et l'enveloppe. Par suite de cette disposition, au commencement de la course, la pression dans l'enveloppe est sensiblement égale à. la pression dans les chaudières par suite du temps (l'arrêt qui a précédé la mise en marche des pistons. Dès que l'ascension commence, la vapeur se détend dans l'enveloppe parce que la vapeur subit un étirage très-sensible en traversant le modérateur, dont l'ouverture est réglée de manière à n'avoir dans le cylindre que la pression voulue par le travail à produire. La détente réelle ne commence qu'en c, c'est-à-dire lorsque le piston a' parcouru environ o,6o de la course tetale. La pression de la vapeur qui, au commencement de la période d'admission réelle, est normalement de 5',7o par centimètre carré, n'est plus que de 5 kilogrammes à la fin de cette période. A la fin de la course

en d- la pression est de i

Puis, dès que s'ouvre la soupape d'échappement en e - elle tombe à, ok,4o par suite de l'introduction de la vapeur dans le grand cylinere où elle va se détendre. TOME VIII, 1875.

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