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DESCRIPTION DE QUELQUES TRANSMISSIONS

diaire porteur d'une roue d'angle engrenant avec celles des arbres principaux. On voit sur la figure comment ceux-ci sont utilisés pour détacher de la force; ainsi le premier arbre en envoie partie par une petite poulie à câble, partie par un axe rigide. Du reste, cette station est modifiée en ce moment de manière que l'arbre intermédiaire soit aussi utilisé dans le même but. Il convient d'ajouter ici à ce qui a été dit de l'engrenage différentiel (t. VI, p. 172) quelques mots sur la manière dont cet organe fonctionne quand l'un des câbles se casse et que l'autre a toute la force à transmettre. Si le câble de la poulie A' (voir t. VI, Pl. V, fig.- 12) se casse, comme les dents des deux pignons c et c', qui sont

libres sur le tourillon en croix, ne rencontrent plus de résistance du côté de celles de la roue a' faisant corps avec

ces deux pignons se mettent à rouler sur la roue dentée a qui fait corps avec la poulie A, et celle-ci est amenée au repos avec son câble, tandis que l'arbre horizontal portant le tourillon tend à prendre une vitesse accélérée, par le fait que les moteurs sont entièrement déchargés. Mais les turbines de Schaffouse sont munies d'un régulateur et d'un appareil de sûreté gouverné par A',

celui-ci et disposé de telle sorte que, lorsque la vitesse de l'arbre horizontal excède une certaine limite, un frein est mis en jeu et agit sur une poulie-frein montée sur cet arbre de manière à arrêter celui-ci, en même temps que l'admission de l'eau sur. les turbines est coupée. Ainsi, dans le cas dont il s'agit, tout le système sera, au bout de peu d'instants, amené au repos, et l'on en profite en premier lieu pour enlever le câble rompu. Ensuite il faut, pour transmettre la

force au moyen du seul câble de la poulie A, caler sur l'axe cette poulie qui est habituellement folle. A cet effet le tourillon en croix porte à ses naissances, et parallèlement à l'axe de rotation de l'arbre horizontal, deux forts goujons d'acier qui sont habituellement cachés dans son inté-

PAR 'GABLES MÉTALLIQUES.

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rieur : il suffit de faire avancer ces deux goujons de manière

que leurs extrémités viennent se loger dans deux cavités que présente à cet effet la roue a. Des vis de pression servent à rendre invariable la position qu'on assigne aux goujons. Il va sans dire que ceux-ci seraient, au contraire, déplacés du côté de la roue dentée a' si c'était le. câble de la poulie A qui s'était cassé. Les déviations de force sont marquées sur la fig. 1 par un trait pointillé. Elles Se font partie par câbles (indiqués

par les lettres c), partie par axes rigides. Ceux-ci sont logés dans des canaux maçonnés qui passent sous les trottoirs et qui sont recouverts de dalles de pierre ; des ouvertures munies de regards en fonte sent ménagées partout où il y a des roues et. des paliers afin de permettre le nettoyage et le graissage. Les emplacements où la force est utilisée sont indiqués par des hachures serrées (*). A Schaffouse, où la force motrice est assez subdivisée, l'emploi de l'air comprimé et celui de l'eau sous pression auraient pu entrer en concurrence avec celui des câbles. Il n'en est pas de même pour les deux établissements plus récents dont nous allons parler, au moins dans le stage incomplet de développement où ils se trouvent encore aujourd'hui; vu le peu de fractionnement du travail à transmettre, les câbles étaient évidemment la meilleure solution. Fribourg. - La ville de Fribourg est située sur un pro(*)Les chiffres suivants indiquent le développement que la distribution de a force a pris- à Schaffouse dès l'origine de l'e itreprise ANNÉES.

1867 1868 1869

1870 1871 1872 1873 1874

EoRGE LOUÉE.

ritopurr EN ARGENT.

chenaux.

francs. 8.600 14.619 /8.304 20.777 30.390 37.880 41.406 57.784

III

150

180 254

293 337 4/2

350 l/4 493 1)5