Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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DESCRIPTION DE QUELQUES TRANSMISSIONS
PAR GABLES IVIÉTALLIQUAS.
tandis que maintenant les deux établissements qui vont être mentionnés n'emploient que l'excédant aujourd'hui
qui est disposée en conséquence, pour fournir des suppléments de force motrice à la fabrique de wagons, à la fonderie, à la fabrique d'engrais, et ultérieurement aux ateliers du chemin de fer qui n'en sont pas encore pourvus. C'est pour cette raison que les câbles au delà de P, sont capables de transmettre plus de travail qu'ils ne font maintenant. Au besoin, en cas d'accident à la turbine actuelle ou à la transmission qui en part, la troisième turbine pourra desservir la scierie par le moyen des câbles s'étendant entre P, et P,.
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disponible, savoir 20 chevaux. Ces deux établissements sont une fonderie et une fabrique
d'engrais. Les câbles qui les desservent partent de P où l'axe de la poulie réceptrice met en mouvement ceux de deux poulies qui les portent respectivement. Tous deux sont
- les poulies ont 2m,15
composés de 7 torons à6 fils cle
de diamètre et font i 5o tours par minute. On a ainsi
=2;
= 8°,4.;
v
16',73.
La distance est de 7-,2o de la station Pi., à la fonderie et de 145-,8o jusqu'à la fabrique d'engrais ; dans cette dernière portée est intercalé un pilier de support P dont les pour le poulies ont 2^', i.5 pour le brin conducteur et brin conduit: Il est à remarquer que ces deux câbles pourraient transmettre chacun 20 chevaux et même plus. On a vu plus haut que la place était réservée dans le bâtiment des moteurs pour une troisième turbine (outre celle dont l'emploi vient d'être décrit et celle du service hydraulique). Sa destination est en partie d'envoyer de la force sur la rive droite dé la Sarine, et en partie de fournir du renfort aux établissements ci-dessus décrits de la rive ganche, ainsi que,
plus tard, aux ateliers du chemin de fer, près de la gare. Voici ce (lui est projeté à cet égard en ce qui concerne la rive gauche. La nouvelle transmission suivra la transmission actuelle pour les deux premiers relais, les stations P, dans l'île et P, dans le tunnel étant disposées chacune pour deux poulies. lin puits sera creusé dans la colline de mollasse audessus de la station P, qui sera organisée de manière à être le point de départ d'un relais disposé comme le relais P,P, à l'issue de la scierie, c'est-à-dire commençant par une portion
verticale, laquelle se terminera à des poulies de support placées à l'orifice du puits (Pl. IV, fig. 5). De là la transmis-
sion se dirigera par relais successif jusqu'à la station P
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Les poids des poulies, y compris leurs axes, sont en
moyenne les suivants Diamètres.
A une gorge.
A deux gorges.
Ltm,5o
u55o kilog.
3 ,75
noo
3170 kilog.
,13
362
I?.
185o
528
Rellegarde. Presque en même temps que l'établissement de Fribourg se construisait, une compagnie angloaméricaine en créait un assez semblable dans lequel l'exploitation d'une force motrice se trouve combinée, non pas avec celle de forêts, mais avec celle des fossiles du terrain crétacé que leur richesse en phosphate de chaux rend précieux pour l'agriculture. Peu après sa sortie du territoire suisse, le Rhône coule dans une gorge sinueuse et encaissée qui commence avant le fort de l'Écluse et s'étend jusque près de Seyssel ; clans
une portion de ce parcours, son lit est formé par une fissure
si étroite et si profonde que, dans la saison des basses eaux, le fleuve disparaît aux regards. C'est ce qu'on nomme
la Perle du Rhône. La pente superficielle est très-grande dans cette région, ce qui fournissait la possibilité d'obtenir une force considérable par le moyen d'un canal de dérivation de peu de longueur, prenant naissance immédiatement en amont de la Perle. Une compagnie fondée par un Américain, M. G. Lomer, s'est proposé de réalisér ce but Tolu VIII,
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