Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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DESCRIPTION ET -PROJET
2 màtres de longueur sur 301511 reposant d'un bout sur la maçon- .
nerie et de l'autre sur un potelet (m) en chêne, de o-,6,0 de hauteur, tenons compris, sur 2/4/24 emmanché dans les loirs y- et h), supportant le seuil de la pile. Les cames, pesant chacune 5 kilog. environ, se fixent sur le ' cylindre au moyen de coins en bois, et l'on peut les remplacer facilement lorsqu'elles sont usées: (Voir fig. 10, Pl. VII.) Le minerai soumis au bocardage est déversé, au moyen de brouettes, de tombereaux onde wagons sur le glacis situé en avant de la pile (n des fig. 1, Pl. VI et VII). Ce glacis est composé de 3 petits loirs en bois de chêne ayant chacun 1,75 de 'longueur sur 10/10, dont un repose sur le seuil de la pile et les deux autres sur la maçonnerie ; ils sont recouverts d'une plaque en fonte pesant 150 kilog. et ayant om,88 de longueur, 0m,96 de largeur en haut et im,55 en bas. En sortant de dessous les pilons, où il est entraîné par l'eau, le minerai passe à travers les grilles et le même courant d'eau le jette dans la huche du patouillet en passant sur un nouveau glacis (o) composé, comme le précédent, de 3 loirs en bois de chêne ayant chacun e mètres de longueur sur 8/8 noyés dans la maçonnerie et recouverts d'une plaque en fonte de im,55 de longueur SUI' c,40 de
largeur en haut, i'",15 en bas, pesant 25. kilog. Les costières du glacis supérieur sont formées de 5 pièces de bois de chêne (p, q et r, fig. t, Pl. VI) ayant ensemble 5m,50 de longueur
sur 10/10, avec une garniture en planches de hêtre. Les costières du glacis inférieur sont formées de planches de hêtre de 27 millimètres d'épaisseur attachées aux pièces de bois supportant les palierr et aux poteaux des chevalets du patouillet. Huche du put oeillet. - La huche du natouillet a 4',50 de longueur dans oeuvre et elle est décrite avec un rayon de 0',710; elle se compose de 3 loirs en bois de chêne s, 1 et u, fig. 5, Pl. VII, ayant
chacun 4-,70 de longueur sur 20/20 noyés dans le massif en maçonnerie figuré dans la grande coupe, fig. 1, Pl. VIL.Sur ces loirs se trouvent 11 chevalets semblables, en bois de chêne, représentés dans la coupe ci-dessus et fig. 5, PL VII; chacun d'eux est formé: e d'un seuil de 3 mètres sur 211/211; 2° de 2 poteaux ou montants de i°',50, tenons compris, sur 20/2/i ; 3' de e bras échancrés suivant une courbe de om,78 de rayon et ayant chacun o",85 de longueur, tenons compris, sur 16/20 ; Li° enfin de 2 contre-fiches ayant chacune
o,65 sur 10/12. Ces chevalets sont revêtus intérieurement, pour former la huche, d'une garniture en planches de hêtre de 50 millimètres d'épaisseur et d'un développement de 3',25 formant une
D'UN ATELIER DE LAVAGE DE MINERAI DE FER.
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surface de iiim2,60. Cette huche en bois est garnie, sur moitié de sa circonférence, de 30 planches en fonte dont la courbure est décrite
avec un rayon de ou,75 et qui ont chacune 226 millimètres de largeur et co millimètres d'épaisseur, soit un poids total de 1.500 kilog. environ. Les montants des chevalets sont réunis entre eux, à leur partie supérieure et de chaque côté, par un chapeau en chêne de 11,55 de longueur sur 11.1/20. L'extrémité amont de la
huche, près de la pile, est fermée par une plaque en fonte de 25 millimètres d'épaisseur fixée extérieurement aux montants et au seuil du chevalet de rive du patouillet par 2o boulons à écrous. Cette plaque en fonte ayant im,96 de longueur sur o'°.95 de hauteur, porte, à sa partie supérieure, un rebord de 25 millimètres et dans le milieu elle forme une coquille de 0m, 170 de longueur, avec forte nervure en dessous, recevant le tourillon de l'arbre du patouillet ; cette plaque pèse environ Aoo kilog. L'autre extrémité dela huche est garnie d'une plaque identiquement semblable, mais ne descendant pas jusqu'au niveau du seuil du chevalet, afin de laisser passer le minerai se rendant à la drague; cette dernière plaque est représentée clans la coupe de la drague, fig. e, Pl. VI; elle est fixée au montant du chevalet par 8 boulons à écrous et elle pèse environ 5oo kilog.
L'arbre du patouillet est en fonte : il a 5,20 de longueur et 180 millimètres de diamètre ; il porte A renflements ayant o',20 de diamètre, dont e au milieu, de chacun e,20 de longueur recevant les tourtes ; les autres ont, celui amont o°,60 et celui aval 0',67 ; il pèse environ 1.000 kilog. et les tourillons ont i6.0 millimètres de diamètre. Cet arbre porte : r° le grand engrenage (d) de 2,',880 de diamètre dont nous avons parlé ci-dessus; 2° .Li tourtes en fonte montées à clefs, à chacune 6 bras nervés, dont le moyeu est alaisé à 200 millimètres de diamètre et dont la couronne a 60 millimètres de largeur et le moyeu om,,.50 de longueur ; chaque tourte, pesant
environ 200 kilog., porte 6 encoches recevant les barreaux du patouillet. (Voir les fig. i des Pl. Yi et VIL)
Les 6 barreaux sont en fer carré de Lto millimètres de côté et ils
ont chacun tim,65 de longueur, ce qui donne un poids total de 340 kilog. Ils sont fixés sur les tourtes au moyen de boulons avec clavettes en fer ; les trous percés dans ces barreaux sont fraisés de manière que la tête du boulon ne dépasse pas ; chacun de ces bou-
lons a 00 de longueur et pèse 0'485 avec sa clavette,, soit pour les 21t un poids de 7 kilog. L'extrémité aval de l'arbre porte un engrenage en fonte de 0m,50 de diamètre à 6 bras nervés et pesant
75 kilog. (x, fig. 2, pl. VI), se conjuguant à un autre engrenage