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DIVERS MODES DE STRUCTURE

DES ROCHES ÉRUPTIVES.

dant un grand nombre d'observations semblent prouver cette relation. Quoi qu'il en soit, les causes du métamorphisme général nous paraissent de même essence que les actions secondaires des auteurs allemands ; elles supposent des modifications lentes et prolongées. Nous pensons, au contraire, que les actions promorphiques, qui s'expliquent par des

La matière qui remplit les fissures perlitiques est jau-

variations, non-seulement dans la quantité, mais aussi dans la qualité des dissolvants, ont eu, au point de vue de la structure des roches éruptives, un effet très-prédominant; en tout état de cause, les faits géogéniques que nous considérons comme acquis sont les suivants s° Les inclusions vitreuses des anciens cristaux en débris prouvent que la pâte de la plupart des roches éruptives (1) était fondue et homogène avant leur épanchement. 2° Un grand nombre de roches présente des structures promorphiques, c'est-à-dire contemporaines de leur refroidissement et antérieures à leur consolidation définitive, notamment à la production des fissures perlitiques. Exemples tirés des pechsteins des environs de Fréjus. Les pechsteins des environs de Fréjus présentent de beaux exemples des diverses structures sommairement décrites jusqu'à présent. 10 On y trouve des variétés d'un noir bleuâtre, conte-

nâtre par transparence. Sous les Nicols croisés, cette matière stéatiteuse s'illumine faiblement, la pâte s'éteint complètement ; elle ne contient ni cristallites ni microlites.

20 D'autres pechsteins de même provenance ont une cassure moins vitreuse, avec reflets variés, verts, bruns, rouges. Au microscope , la structure fluidale fait défaut on peut voir par la fig. 5, Pl. VIII, combien la structure perlitique est développée. Elle est comme dessinée par une substance grumeleuse, verte par transparence, qui semble

avoir coulé dans les canaux perlitiques et y montre des stries longitudinales; la même matière forme dans la pâte des noyaux indépendants et même des disques grossièrement circulaires, qu'un fort grossissement décompose en un amas de globulites. Elle a, par place, une faible action sur la lumière polarisée. A cette substance verte, vraisemblablement due à de véritables actions secondaires, se juxtaposent de fines granulations d'un rouge vif, qui salissent la pâte entre les canaux perlitiques ; elles s'accumulent aussi .sur les bords de ces cassures, laissant la matière verte, en remplir l'intérieur.

et traversées par de fines fissures remplies d'une matière

Dans les parties limpides de la pâte, ou perçoit aux forts grossissements (1.4o° diamètres) une multitude de productions cristallitiques, qui peuvent se ranger sous quatre

rosée.

espèces

nant à peine quelques débris de quartz et de sanidine, Au microscope, ces roches franchement résineuses présentent la double texture fluidale et perlitique ; la fluidalité est irrégulièrement jalonnée par de très - petits granules opaques, disposés en chapelet ; entre deux traînées voisinés, la pâte vitreuse, d'un brun foncé, se décolore sensiblement.

a) Un grand nombre de trichites se résolvent en globulites juxtaposés. Tantôt les petites sphères (i) sont simplement tangentes, tantôt elles s'étirent suivant la longueur de l'ensemble, et se fondent l'une dans l'autre, à la façon de certaines cellules végétales. Quelques-unes montrent

(i) Certaines granulites présentent déjà des inclusions vitreuses ; les feldspaths eux-mêmes des prétendus granites tertiaires de l'île d'Elbe en sont remplis.

(i) Leur diamètre est variable et oscille entre o'°',0005 et 0",00i5.