Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)

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DIVERS MODES DE STRUCTURE

DES ROCHES ÉRUPTIVES.

de plusieurs porphyres (i) fluidaux et sphérolitiques présente aussi quelques traces d'opalescence. 5° Nous avons déjà signalé dans une note précédente (2) la curieuse analogie de la pâte qui englobe les sphérolites de la pyroméride de Gargalong (Var), avec celle des pechsteins voisins. La fig. 5, Pl. VIII, comparée aux fig. 5 et 4, montre qu'on ne peut guère douter de ce rapprochement, surtout si l'on ajoute qu'à la lumière naturelle, la couleur et l'aspect de la substance verte, qui remplit les fissures perlitiques, sont les mêmes dans les deux cas. On peut très-bien voir à l'oeil nu, dans cette belle roche globuleuse, que les sphérolites se groupent en général suivant une direction déterminée ; c'est une trace du mouve-

le traversent, sont remplies de calcédoine ; les sphérolites sont d'ailleurs accolés à des veines d'agate herborisée. Sous les Nicols croisés, l'agate se pare de brillantes couleurs et se montre semée de petites croix multicolores ; la

ment flui dal. Souvent incomplets et juxtaposés par parties inachevées,

les sphérolites paraissent en outre avoir été quelque peu disloqués depuis leur consolidation ; ils englobent des cristaux anciens de quartz et de sanidine en débris, et sont moulés par l'excès de pâte dont nous avons parlé plus haut. Il est très-visible que les fissures perlitiques sont postérieures aux sphérolites ; comme nous l'avons déjà fait remarquer, elles leur sont tangentes, et quand la place manque, elles se dévient pour se compléter. Les fines granulations brunes qui dessinent la structure radiale des globules, se concentrent sensiblement à la périphérie de chaque zone circulaire d'accroissement

Les fentes de retrait qui séparent les accroissements concentriques d'un même globule, et les fines fissures qui (i) La pâte du porphyre blanc de la carrière de Mont-Ghérus, près Montreuillon, présente un bel exemple de ce phénomène; elle est remplie de petits sphérolites à croix noires, très-bien formés, à côté desquels se développe une substance pétrosiliceuse opalescente. Les eurites de la Selle,. près Autun, forment des micro-pyrornérides douées de caractères analogues. (2) Caractères microscopiques des roches acides anciennes, 1. c., p. 223.

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calcédoine se remplit de petits points brillants et prend une teinte générale d'un gfis bleuâtre ; la matière finement radiée et ponctuée des globules s'ombre en forme de houppes chevauchant les unes sur les autres. Quant à la pâte, qui englobe les sphérolites, elle est traversée par une multitude de veinules de calcédoine, souvent accolées aux F;sures perlitiques ; c'est une pâte analogue à celle du pechstein précédent, quoique plus finement grenue: On voit que les roches des environs de Fréjus présentent une série assez complète d'actièns promorphiques, depuis le pechstein entièrement vitreux jusqu'à la pyroméride à gros éléments. Elles nous montrent en outre les résultats de quelques actions secondaires, ou du moins nettement postérieures à la formation des fissures perlitiques, comme par exemple le remplissage par une matière stéatiteuse de ces fissures et la production de la calcédoine dans la pâte englobant les sphérolites et dans leurs fentes de retrait. Pyroméricles des Vosges.- La pyroméride de Wuenheim, dont M. Delesse a donné une description dans son mémoire sur les roches globuleuses (i), offre des particularités trèsanalogues à celle de Gargalong ; la fig. 7, Pl. IX, représente une plaque taillée dans un échantillon de cette roche, à pâte cornée grise et verte, contenant des globules blanchâtres nettement rayonnés. Au microscope, à la lumière ordinaire, on voit les globu les d'un brun très-clair, composés de houppes pétrosiliceuses finement rayonnées, se terminer à leur périphérie par une bordure concrétionnée, qui en trace nettement les limites. La pâte englobante les moule régulièrement, même (i) L. c , 3-L3.