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DIVERS MODES DE STRUCTURE

DES ROCHES ÉRUPTIVES.

dans les parties où leurs bords ont subi de petits ressauts,

lion des fissures perlitiques ; ces agents ont aussi amené l'exsudation de la calcédoine dans les moindres fissures de la roche. Traehytes quartzifères et perlaes de Hongrie et du mont Dore.-Dans les perlites et dans les trachytes quartzifères de Hongrie, la substance pétrosiliceuse est aussi constam-

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correspondant à des fissures de retrait qui intéressent seulement les sphérolites. Cette pâte est remplie de fissures perlitiques très -régulières, toujours tangentes à la substance pétrosiliceuse des sphérolites et évidemment postérieures à leur formation. On distingue çà et là dans les fissures perlitiqueà une substance stéatiteuse verdâtre ; la pâté proprement dite est généralement claire dans l'intérienr des pseudo-globules perlitiques, et finement ponctuée de granulations brunes au pourtour. Sous les Nicols croisés, les sphérolites s'illuminent partiellement ; les houppes pétrosiliceuses prennent une teinte bleu foncé ; elles sont en outre parsemées de petits granules jaunes plus clairs qui se déplacent par la rotation de la plaque, et dont les uns sont encore nuageux, tandis que d'autres présentent la limpidité et les caractères habi-

tuels du quartz. Les sphérolites sont en outre traversés par une foule de petites traînées irrégulières d'une substance bleuâtre, très finement grenue, qui rappelle entièrement certaines variétés de calcédoine.

Dans la pâte englobant les sphérolites, la substance claire des pseudo-globules perlitiques se résout sous les Nicols croisés en un grand nombre de petits granules jaunes, dont plusieurs présentent aussi les caractères du quartz; les granules juxtaposés suivent souvent les enroulements des fissures perlitiques ; quelques-uns même les traversent indubitablement. La substance finement ponctuée qui entoure les pseudo-globules se comporte, au contraire, comme la calcédoine des sphérolites.

Ainsi, dans la pyroméride de Wuenheim, la matière pétrosiliceuse des globules est à coup sûr promorphique ; mais l'état grenu général de cette roche, apparent sous les Nicols croisés, paraît dû à des agents qui ont continué ou même commencé leur action postérieurement à la forma-

ment accompagnée de produits siliceux ; l'opale y est abondante, ainsi que de petits nids de silice mamelonnée auxquels Vogelsang a donné le nom de eumulites; il les considère comme des agrégats de globulites. M. von Lasaulx, dans son étude sur les trachytes quartzifères du mont Dore (i) , signale plusieurs variétés sphérolitiques, dans lesquelles les sphérolites sont primordiaux :

« C'est à peine, dit-il, si l'on peut trouver matière à un doute sur ce point, savoir qu'ils ne sont pas la conséquence d'une décomposition, comme voulait l'admettre Bischof, et ainsi que M. Zirkel (2), semble presque le supposer, au moins pour une obsidienne de la Nouvelle-Zélande. » M. von Lasaulx pense que les filons de trachyte quartzeux du mont Dore, sphérolitiques aux affleurements, changent de nature en profondeur ; ils devraient en partie

leur forte teneur en silice à l'humidité des bassins d'eau douce limités, au fond desquels se sont déposés les tufs trachy tiques qui leur servent de roche encaissante ; d'où serait résultée, au moment de l'éruption des trachytes quartzifères, l'intervention d'une forte quantité de vapeur d'eau, et la transformation en roches très-siliceuses des trachytes habituels. La nature promorphique, de la substance sphérolitique, et la grande importance que cette structure prend dans la (i) Neues Jahrbuch für Mineraloyie, 28', 1872. (2) Petrographisché Untersuchungen über rit yolitische Gesteine dey Taupo-zone, Neues Jahrbuch riir 11iineratoqi, 65'?, .861.