Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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DES BOUDES ÉRUPTIVES.
DIVERS MODES DE STRUCTURE
certains porphyres, de silice en excès, d'orthose, d'oligoclase et de mica magnésien. Il est évident que dans ces dernières analyses, les cristaux en débris n'avaient pu être suffisamment triés. L'emploi des plaques minces et du microscope n'amène pas tout d'abord à des opinions plus concordantes.
M. Zirkel (1865) admet que la pâte des porphyres présente toujours une structure grenue (kôrnig) et cristalline. Vogelsang affirme, au contraire, qu'abstraction faite des plus petits microlites, il reste toujours dans les porphyres un résidu semi-cristallin irréductible (1).
M. Stelzner paraît tenir la pâte des porphyres pour grenue, tandis que M. Cohen se range à l'opinion de Vogelsang.
Enfin N. Zirkel (2), revenant sur sa première opinion, adopte en 1873 une solution éclectique et reconnaît qu'à côté de porphyres à pâte grenue, il s'en trouve de réellement pétrosiliceux (micro -felsite), doués de parties amorphes « dévitrifiées s, sans action sur la lumière polarisée et ne contenant pas d'éléments minéralogiques individualisés. Cette dernière hypothèse a prévalu ; MM. Kalkowsky et
von Lasaulx (5) l'ont récemment adoptée et appuyée de divers exemples. La divergence des opinions précédemment
émises tenait d'ailleurs surtout à ce fait, que les séries porphyriques étudiées étaient incomplètes. Des relations de la structure granulitigue avec les précéÉtat grenu. Certains porphyres à dentes structures.
structure fluidale très-apparente (4) , et par conséquent encore voisins des roches vitreuses étirées, se parsèment sous les Nicols croisés de petits points brillants ; on ne peut saisir même aux plus forts grossissements, les contours (i) Philosophie der geologie, p. i.32. (2) Die mikroskopische Beschaffenheit, etc., 1. c., p. 325. (5) Petrographie,l. c., 257 (Felsit). (4) Porphyres de Sincey, de Tharandt, du Var, etc.
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de ces grains criitallins, qui ne se touchent pas les uns les autres.
C'est un acheminement vers la structure granulitique mais il convient de remarquer que les roches où cet état grenu a été constaté sont très-riches en traînées pétrosiliceuses et même sphérolitiques, qui sont à la structure pegmatoïde ce que cet état grenu est à la structure granulitique. L'hypothèse que nous avons développée plus haut à propos du rôle que jouent les forces cristallines dans la structure micro-granuliti que et de la place relative où il convient de la 'ranger dans la série des structures, reçoit donc ici une nouvelle, confirmation.
Cet état grenu nous a éte présenté par plusieurs pyromérides (Gargalong, Wuenheim) et par certaines variétés des pechsteins du Var, dans des circonstances où tout fait
supposer que sa production est postérieure à celle des fissures perlitiques et par conséquent à une première consolidation de ces roches, primitivement en partie vitreuses. Ces exemples, sur lesquels nous avons insisté plus haut, semblent marquer une ligne de démarcation bien tranchée entre la structure granulitique et les précédentes, qui toutes se relient intimement à des phénomènes promorphiques.
Nous ne pouvons plus ici affirmer que l'état grenu et la structure granulitique ne sont jamais le résultat d'actions secondaires ou métamorphiques; en d'autres termes, il est possible que ces divers modes de structure, et ceux qui s'y rattachent (structure granitique), se soient parfois produits postérieurement à une première consolidation des roches qui nous les présentent. Mais les autres considérations que nous avons exposées plus haut nous induisent à supposer que, le plus souvent, les agents, produisant la structure granulitique, diffèrent seulement par leur intensité relative de ceux auxquels il faut rapporter les structures pegmatoïde et pétrosiliceuse.
Ces agents, qui prolongent la mobilité relative des