Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)

DES ROCHES ÉRUPTIVES.

DIVERS MODES DE STRUCTURE

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est d'autant plus intéressante qu'elle comble une lacune entre les porphyres et les granites, et permet de passer nu, aux roches des roches entièrement cristallisées à

molécules de silice, dans les roches acides, paraissent, dans certains cas, continuer leur action même après l'état de consolidation du magma, qui est corrélatif de la production des fissures perlitiques. Tous les passages, de l'état à peine grenu à la structure granulitique la plus développée, sont présentés d'une façon fort instructive par les veines de calcédoine, si abondantes dans toute une série de porphyres ; les quartz] des filons, caractéristiques des différents remplissages dont ils forment la gangue, offrent aussi dans l'agencement et dans l'orientation relative de leurs différents éléments cristallins, des gradations analogues.

à pâte indistincte ou aphaniti que.

Nous avons déjà fait ressortir, dans une note précédente (1), l'importance géologique de la série éruptive à

laquelle nous avons proposé de donner le nom générique de granulites ; leur texture est absolument celle des micro-

granulites ; seulement la grosseur du grain permet d'en saisir les principaux détails à l'oeil nu. La plupart des pegmatites ordinaires ne sont que des granulites à grandes parties ; les pegmatites graphiques sont rares et 1-ie forment guère que des accidents locaux dans la série générale des granulites. La grosseur du grain et l'étendue des plages de feldspath récent permettent d'étudier dans cette série diverses particularités de texture, qui s'étendent d'ailleurs à d'autres roches et notamment aux granites, mais qui ne sont nulle part plus nettes que dans les granulites : ce sont les mélan -

Combinaison avec les micro-pegmatites.-La coexistence, dans une même roche, des structures granulitique et pegma-

toâle est assez fréquente. Ainsi, les globules à extinction de plusieurs porphyres (1) sont noyés dans une pâte très()Tenue ; et de même les étoilements de certaines micropegmatites (2) sont englobés dans un magma franchement granulitique. Les plus beaux exemples de ces mélanges nous ont été fournis par les porphyres de Montbaron (Niè-

vre) et par les granulites proprement dites (5) ; nous devons à l'obligeance de M. Douvillé, ingénieur des mines, la plaque représentée fig. 15, Pl. XI; elle lui a été fournie par une granulite du château de Montaignet, près La Palisse (Allier), et rend bien compte du mélange des deux structures. Certaines granulites récentes de l'île d'Elbe en présentent aussi des exemples caractéristiques. Dans les porphyres, la consolidation des étoilements pegmatoïdes est nettement antérieure à celle du magma granulitique. B.

Granulites proprement dites.

L'étude des micro-pegmatites et des micro-granulites (i) Porphyres de Maroggia, etc. (2) Porphyres à grands cristaux de Saint-Maurice (Loire), etc.

(5) Altenberg (granite de la mine); les Isserteaux (Puy-deDôme), etc.

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orthose et de ges d' orthose récent et de quartz, les mâcles d' du mica blanc, comme élément microcline, enfin la présence dominant dans le magma cristallisé. récent et souvent Mélanges d orthose récent et de quartz ou d'albite. L'orthose de plusieurs pegmatites et granulites, qui paraît absolument pur à l'oeil nu, se montre au microscope traversé par une foule de veinules parallèles et équidistantes qui, jaune. sous les Nicols croisés, se colorent généralement en Ces veinules, plus limpides que le feldspath avoisinant, montrent aux forts grossissements de petites inclusions liquides du avec bulles mobiles ; elles ont donc certaines caractères étudiées dans des plaques taillées quartz. Nous les avons

parallèlement au clivage 0 de l'orthose, et nous avons pu (1) Bulletin de la Société géologique de France, 5' série, t. 11, 177, 1874.,