Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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D1VERS MODES DE STRUCTURE
DES ROCHES ÉRUPTIVES.
pique de cette roche à la page 368 de ce mémoire. Elle se compose de nombreux sphérolites réticulaires (I), c'est-à-dire à double texture concentrique et radiée, d'un blanc rosé, noyés dans une pâte verte rugueuse. La calcédoine (20) et l'agate (17) y abondent. Ici
Entre ces pseudo-globules, la pâte est finement pointillée et les Nicols croisés l'éteignent considérablement en la guillochant de petits points bleuâtres, comme certaines variétés de calcédoine (20). Les fissures perlitiques elles-mêmes sont remplies de stéatite ou de calcédoine ; elles sont nettement tangentes à la matière pétrosiliceuse des sphérolites.
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encore les fissures perlitiques sont nettement tangentes à
la
substance pétrosiliceuse des globules. Pl. IX, fig. 6 (voir p. 364). Porphyre agatoïde (2) du col de Gratte, prés Fréjus. - Magma. semi-cristallin. Structure pétrosiliceuse concrétionnée.
Lumière polarisée, Nicols à 45° ; grossissement : 30 diamètres.
Même gisement que les pechsteins voisins. Nous renvoyons pour la description macroscopique et microscopique de cette roche à la page 564 de ce mémoire. Elle contient des
débris de quartz (6), de sanidine chatoyante (to), et de fer oligiste (i) à éclat métallique, opaque, non magnétique. Ces cristaux anciens sont noyés dans une pâte agatoïde (17), entièrement con-
crétionnée en certains points et fortement colorée en rouge vif par de fines granulations ocreuses (1 t). Ces granulations donnent à la pâte la propriété de s'illuminer dans la lumière réfléchie. Pl. IX, fig. 7 (voir p. 369). Pyroméride de Wuenheim (Alsace). Magma sent-cristallin. Structures perlitique et sphérolitique. Lumière naturelle ; grossissement : 3o diamètres.
Nous renvoyons pour la description macroscopique et microscopique de cette roche à la page 569 de ce mémoire. La pyroméride
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Pl. IX, fig. 8 (voir p. 376) - Porphyre brun de Tharandt (Saxe). Magma serni-cristallin. Structures fluidale et sphérolitique avec globules à croix noire. Lumière naturelle ; grossissement : 3o diamètres.
Gisement. Le porphyre de Tharandt s'est épanché en masse sur le gneiss et les schistes argileux de la Saxe ; il est recouvert par les couches du Qua,dersandstein ; le bassin houiller de Plauen, très-riche en conglomérats porphyriques, ne contient de galets de ce porphyre que dans les couches supérieures du grès rouge local. Examen macroscopique. L'échantillon qui a donné la, photographie 008, provient des environs de Grüllenburg. Dans une pâte d'un brun foncé, cornée, très-esquilleuse, on aperçoit des trainées grenues, cristallines ; de petits grains hyalins de quartz ; de l'orthose en petites lamelles brunes plus claires que la pâte, et un
feldspath vitreux incolore, dont quelques lamelles sont tricliniques; il y a en outre une substance verte, terne, en très-petits débris, et des fragments de schistes micacés. Examen microscopique. Au microscope, le porphyre de Tharandt se montre fluidal (t8) ; la fluidalité est jalonnée par de fines
de Wuenheim présente une pâte tantôt rouge, tantôt grise, avec parties vertes ; c'est une variété grise et verte cornée qui a donné
granulations brunes (il), oui s'accumulent sur une des faces des cristaux en débris, comme Vogelsang en a fait la remarque (voir
la photographie n° 7 ; les globules grisâtres, avec noyau plus blanc,
page 355 de ce mémoire); aux Nicols croisés, l'extinction est considé-
sont très-réguliers et ont un diamètre moyen de 4 millimètres environ (o5).
L'intérieur des pseudo-globules constitués par les fissures per-
litiques, dans la pâte englobant les véritables sphérolites, se montre relativement clair à la lumière naturelle ; sous les Nicols croisés, il se décompose en une multitude de granules brillants, généralement jaunes, dont plusieurs présentent les caractères du quartz granulitique (27) ; la formation de ce quartz paraît postérieure à celle des fissures perlitiques. (r) Sur les sphérolites réticulaires, voir von Lasaulx, Pétrographie, ru, 1875.
(2) Sur les porphyres agatoïdes, voir Cordier, Description des roches, 85.
rable; il y a seulement par places quelques indices d'un état grenu. Les traînées cristallines, déjà visibles à liceil nu, sont dirigées dans le sens général de la fluidalité ; elles constituent les accidents en forme de boutonnière, qui sont décrits page 575 : au centre, on voit du quartz récent en granules juxtaposés d'orientations diffé-
rentes (27), qui moule de petits cristaux d'orthose récent (22), souvent disposés en rayons autour d'un noyau sphérolitique trèschargé de granulations opaques. Sur les bords, le bourrelet marginal se décompose entièrement sous les Nicols croisés en sphérolites à croix noire (i5). Ces traînées contournent, comme les zones fluidales, des cristaux anciens en débris : la boutonnière de la fig. 8 est ainsi déviée par un cristal d'orthose (9) et par des débris de chlorite (11).