Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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DIVERS MODES 'DE STRUCTURE GA EGANTINI PIC TT1.
ANALYSES DUES A MI.
SCLIWAIS2ENIIAG/1
/
P. noir. P. rouge. P. noir, P. rouge.
Silice Alumine
69,57 12,30 PO 14,05 0,49
Fer.
Mag,nésie
Chaux. ...... Potasse Soude.
.
.
04,10 10,50
Totaux
VON
FELLENBE
P. noir. P. rouge.
74,706 11,267 4,345 0,360
1,50
1,10 0,03 0,04
65,471 15,154 10,642 0,340 1,611
0,25
1,10
3,647
8,894
4,22 3,65
4,14
3,25
1:93
3,101
3,690
0,30 3,31
0,84 3,50
98,80
101,41
99,903
99,966
101,43
102,22
Fe
1,641
Protoxyde de Manga-
nèse. Eau, matières volatiles
DES ROCHES ÉRUPTIVES.
61,67 16,38 6,31 3,02 2,57
71,74 12,60 2,45 1,24
2.30 3,41
La conclusion de M. Studer est que, si l'on tient compte de la présence du quartz libre dans les porphyres rouges, et de son absence dans les porphyres noirs où se trouve au contraire du fer oxydulé, l'analogie chimique des deux séries de roches est vraisemblable, malgré leur incontestable différence d'aspect.
Nous ne pouvons accepter même cette conclusion restreinte abstraction faite des cristaux en débris, les porphyres noirs de Lugano sont des roches intermédiaires à pâte exclusivement feld-
spathique; les porphyres rouges sont au contraire franchement acides et ont un magma très-riche en quartz récent. Dans un autre ordre de considérations, nous rappelons que nous avons été amené à assimiler plusieurs roches de Lugano à des porphyres français dont l'âge géologique est bien connu : ainsi les porphyres noirs magnétiques (i) de Maroggia et de Morcote sont identiques avec les porphyres noirs anthracifères de la Loire, du Puy-de-Dôme, du Morvan, des Vosges ; les porphyres rouges sont
entièrement assimilables à certains porphyres houillers de la Loire et du Morvan, qui percent nettement les porphyres noirs, et dont les galets se trouvent dans les conglomérats houillers de Decize, de Cortecloux près Autun, etc. Enfin les porphyres bruns à sanidine chatoyante (2), et les pechsteins des environs de Cugliate et Gran tola sont absolument analogues à certains porphyres permiens des Vosges, du Morvan, de l'Esterel et de la Saxe. Nous ajoutons encore que l'analyse microscopique des roches de Lugano a entièNote sur les roches porphyriques du terrain anthracifère ; réunion
extraordinaire de la Société géologique de France à Roanne, 24, 1873. Michel Lévy et Douvillé, granulites et porphyres quartzifères des environs d'Avallon, Bulletin de la Société géologique de France, t. li, IO, 1874.
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rement confirmé pour nous (s) les assimilations et les séparations précédentes. Les porphyres noirs (2), qui sont souvent bréchiformes, se montrent en général au microscope fluidaux en masse ou même par microlites ; ils ont tous les caractères des roches intermédiaires et ne présentent jamais la structure pétrosiliceuse ou sphérolitique. Leurs cristaux en débris sont composés de fer oxydulé, d'amphibole et de feldspath ; ce dernier minéral, rarement frais, est souvent triclinique. Au voisinage des filons de porphyre rouge de Maroggia, les salbandes en porphyre noir sont remarquablement riches en serpentine concrétionnée de consolidation récente, vraisemblablement due à une décomposition de l'amphibole. Les porphyres quartzifères rouges et gris de Lugano présentent au microscope quatre variétés principales dont les structures sont fréquentes parmi les porphyres houillers de tous les pays. i° Entre Melano et Rovio, le porphyre brun foncé (3) avec feldspath rouge et mouches vertes de chlorite, est une belle microgranulite ; malgré l'apparence compacte de la pâte, cette roche
est entièrement cristallisée et très-analogue aux porphyres de Saint-Germain-Laval (Loire). a° Les porphyres gris truités, chloritiques, en filons minces dans
les micaschistes de Morcote, sont sphérolitiques avec globules à
extinction, d'un type entièrement analogue à ceux de Sille-leGuillaume et de Lucenay-l'Évéque près Autun.
3° Aux environs de Valgana, la roche rouge à gros grains, est entièrement cristallisée et appartient au type des micro-pegmatites; elle rappelle le porphyre talqueux de l'établissement à SaintHonoré-les-Bains.
4° Les porphyres rouges en filons minces dans les porphyres noirs à Maroggia, en masses à Morcote au-dessus des micaschistes,
et près de la mine de galène de Valgana (4), nous ont également donné de magnifiques exemples de micro-pyromérides avec globules à extinction encore franchement pétrosiliceux ; la structure
radiée y est apparente à la lumière naturelle, et cependant la quadruple extinction est très-nette sous les Nicols croisés. It) Structure microscopique des roches acides, Bulletin de la Société' géologique de France, 0.5 février 0875, t. III, 099. Ibid., 207. Ibid., 212 et 23 r .
Ibid, 214 et 232.