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FORIIIATION CONTEMPORAINE

DE DIVERSES ESPÈCES MINÉRALES.

en enduits minces, Comme il est arrivé parfois dans les filons. L'ordre de succession des diverses espèces ne paraît donc pas avoir été constant dans la source de Bourbonne.

Conditions analogues de eétain dans les filons. -- Ce contraste rend bien compte de plusieurs traits caractéristisques du gisement de l'étain qui, on le sait, s'est toujours

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Ressemblance frappante de la minéralisation contempoDès qu'on jette raine avec celles des anciennes périodes. minéraux contemporains dont il un coup d'il sur les

s'agit, on est frappé de la ressemblance que, dans leur

disposition générale, ils présentent avec ceux des anciennes époques. Ainsi, par la manière dont ils se sont précipités au milieu des fragments pierreux, ils rappellent bien les brèches à ciment métallique, si fréquentes dans les filons; ils ressemblent également aux poudingues, avec galène du

grès bigarré du Bleyberg, près Commern, en Prusse et, mieux encore, en raison de leurs nombreux débris végétaux, aux poudingues et grès cuprifères exploités dans le pays de Perm, en Russie. Ce sont donc des imitations contemporaines de minéraux abondants dans les gîtes métallifères. Parmi les Oxyde d'étain formé aux dépens du bronze. modifications qu'ont subies les médailles de bronze dans les réactions auxquelles sont dus les nouveaux composés, il est une épigénie qui ne doit pas être passée sous silence. Tout en ayant perdu la netteté de son relief, la médaille a souvent conservé sa forme .générale. Tandis que sa partie interne montre encore l'éclat et la couleur du bronze, sa partie externe se compose d'une couche blanche, d'apparence terreuse, que l'examen chimique a fait reconnaître comme consistant en oxyde d'étain, faiblement coloré en vert par des traces de sels cuivreux. 11 s'est donc produit dans ces pièces un véritable départ, en raison de la différence des affinités chimiques des métaux qui les composaient: le cuivre est entré dans les combinaisons sulfurées, tandis que l'étain s'y est refusé et a passé à l'état d'oxyde.

déposé à l'état d'oxyde (1, lors même qu'à côté de lui, dans le même filon, et parfois à une très-faible distance, il s'est formé des combinaisons sulfurées, comme le mispickel.

.Quant à l'antimoine, malgré ses .analogies avec l'étain; il s'est comporté autrement : car, de même que dans les gîtes métallifères, il s'est ici associé de préférence au soufre.

Conditions dans lesquelles se sont produites ces cristalli-

Toutes les causes d'actions électro-chimiques étaient réunies au milieu de ces nombreuses pièces de salio»s.

métaux différents, qui étaient enfermées dans de l'argile et, en même temps, soumises à des eaux chargées de dissolutions salines.

L'ensemble de ces actions s'est produit depuis environ seize siècles ; mais chacun de ces dépôts, considéré isolément, peut avoir exigé beaucoup moins de temps pour se former, parce que, avec le temps, les actions paraissent s'être déplacées, c'est-à-dire avoir cessé sur certains points pour se porter sur d'autres. Mode d'altération des médailles en bronze et en laiton. Les pièces de bronze et de laiton ont, en général, été attaquées par l'eau minérale ; mais les unes et les autres l'ont été d'une manière très-inégale. Quelques-unes ont con-. serve assez nettement leur relief et même leurs légendes

sur d'autres, le relief a été tout à fait corrodé ; d'autres ont été dissoutes assez profondément pour qu'elles soient percées et qu'elles ne soient plus représentées que par des (*) La combinaison sulfurée, dite pyrite d'étain, est d'une rareté extrême, et doit être considérée comme tout à fait accidentelle.