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Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)

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FORMATION CONTEMPORAINE, ETC.

ANALYSE INDUSTRIELLE DES GAZ,

Des échantillons dont il est question dans ce mémoi analysés au bureau d'essais de l'École des mines, ont donné les résultats ci-après indiqués.

ANALYSE INDUSTRIELLE DES GAZ

Échantillon de plomb partiellement oxydé. (Voir page 454

Par M. OliSAT,

484

485

Ancien Mère de l'École polytechnique et de l'École des mines. PARTIE MÉTALLIQUE.

Étain. Plomb Fer. A

C urvre

Antimoine

PARTIE OXYDÉE.

10,40 85,00

2,05 0,60

absence

Oxyde d'étain Oxyde de plomb Acide carbonique. Acide sulfurique. Argile empâtoe Chaux Oxyde de fer Antimoine.

2,60 54,00 .4,00 10.00 26,00

.

traces 2,30

absence

98,05

98,90

Bois ferrugineux de Bourbonne-les-Bains et de Plombières. (Voir pages 463 et 473).

Malgré l'incontestable utilité de l'analyse des mélanges gazeux, on peut dire que jusqu'ici cet élément d'observation si utile et si précis n'a fourni que fort peu d'indications pratiques aux divers appareils métallurgiques

existants. C'est ainsi, par exemple, que si à la suite des analyses longues, délicates et précises des ingénieurs de divers pays, on a pu édifier et même affirmer la théorie des fours à cuve, des fours à réverbère, des gazogènes; etc.,

BOIS

ferrugineux

ROUILLE

de

de

In source de Bourborrne-

les-Bains.

Acide carbonique.. Acide chlorhydrique, Acide sulfurique Silice.

Fer métallique (par barreau aimante) Peroxyde de fer Protoxyde de fer': Chaux. Magnésie

Eau et bois

DOIS

1,80

traces traces

-

3,00

ferrugineux recueilli dans

Bourbon. - ',au thermale les.Bainsi

de

Plombières.

-

0,30 0,07 3,50 14,00 66,00

traces traces 2,40 4,60

-

10,00 2,00 3,00 0,60 79,60

-

57,30

4,20 0,30 14,30

4,60 2,60 28,50

100,00

99,67

100,00

il n'en est pas moins vrai que la théorie reste le plus souvent en dehors des faits industriels. Tout en sachant fort bien qu'un gaz combustible ne doit pas contenir de proportion élevée d'acide carbonique, l'ingénieur, l'industriel n'ont souvent aucun moyen de contrôler le fait, j'entends de moyen Simple, rapide, peu dispendieux et qu'un ouvrier intelligent-puisse appliquer. De même encore, tout en reconnaissant que les produits de la combustion ne doivent plus renfermer de gaz combustibles, il n'est que trop fréquent de voir une importante quantité de gaz oxyde de, carbone échapper à la combustion par un refroidissement

trop prompt sans qu'aucun indice puisse permettre de s'en apercevoir.

Une analyse incomplète même et approchée ferait reconnaître ce défaut dans l'allure et par suite permettrait d'y porter remède. D'ailleurs toutes les réactions chimiques métallurgiques s'accomplissent au sein des gaz et presque