Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)

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DES GAZ.

493 Les trois liquides absorbants employés sont tous très-alcalins,,de plus le chlorhydrate ammoniacal aune tension de gaz

ANALYSE INDUSTRIELLE

mais il est un peu moins facilement transportable que

celui ci-dessus décrit.

ammoniac qu'il est bon de neutraliser ; à cet effet on doit aciduler l'eau du flacon D. Si quelquefois par accident le _liquide alcalin s'introduisait dans les tubes capillaires, le lavage de ces tubes avec le liquide acide D est le meilleur moyen de les nettoyer, ce qui est indispensable, car la prise d'essai serait faussée. Les espaces capillaires sont

Cela posé, voici comment fonctionne l'appareil. On purge

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la conduite, soit en utilisant la trompe, soit en aspirant le gaz au moyen de l'aspirateur 1) et le rejetant ensuite dans l'air par le robinet 1. Lorsque le tube est suffisamment purgé, on aspire dans le mesureur un peu plus de ioo divisions (le zéro du mesureur se trouve en A sur le tube capil.. laire), puis on ferme le robinet C, on pose alors le vase D sur son support et l'on ouvre lentement le robinet I. L'équilibre de pression s'établit rapidement, et comme au préalable on a eu soin de remplir le vase D d'une quantité d'eau telle qu'étant placé sur son support, le niveau correspondant du mesureur affleure exactement au trait ioo, on a ainsi mesuré 100 divisions à la pression et à la température ambiantes. (Il est prudent de prendre ainsi primitivement quelques divisions de plus afin d'éviter l'influence des dépressions produites dans certains fours). Fermant le robinet 1, on ouvre alors le robinet G et l'on élève le flacon D, le gaz passe dans le premier tube. On évite que le liquide monte jusque dans les tubes capillaires en tenant le caoutchouc 0'

négligés dans la mesure des volumes, cela n'a que peu d'importance et n'affecte pas la comparaison de divers résultats successifs, car la section du tube mesureur est d'environ 2 à 3o o fois plus forte que celle du tube capillaire. La quantité de vapeur d'eau que peut renfermer le gaz s'est condensée dans le trajet du four à l'appareil et pendant le refroidissement, de sorte que les gaz sur lesquels on opère sont toujours saturés de vapeur d'eau ; cette condition

n'altère pas les proportions relatives des éléments non condensables et l'analyse s'exécute avec assez de rapidité

de la main gauche ; en pressant ce tube on règle de la

manière la plus simple l'ascension et la descente des liquides. De la cloche, on fait repasser le gaz dans le mesureur en abaissant l'aspirateur et l'on répète deux ou trois fois lamême manoeuvre. On- ramène alors le liquide du tube en U au repère marqué sur sa tige qui forme le zéro, on ferme le robinet G, puis on mesure le gaz restant en ayant la précaution de lever avec la main le flacon D de façon que les niveaux du liquide dans le mesureur et dans l'aspirateur soient sur un même plan horizontal. On passe ensuite au second tube et au troisième, si l'appareil est à trois tubes, La manoeuen notant chaque fois les diminutions de volume. vre se fait absolument de la même façon pour les autres -

tubes que pour le premier.

pour que la solubilité de ces mêmes gaz dans le liquide de l'aspirateur puisse être négligée. Toutes les conditions d'ailleurs de température et de pression, d'état hygrométrique étant sensiblement les mêmes, les résultats deviennent immédiatement comparables. sans avoir à leur faire subir de corrections. On voit donc que cet appareil donne par une manoeuvre

simple et rapide les gaz absorbables par la potasse, le pyrogallate et le chlorhydrate d'ammoniaque ammoniacal en présence du cuivre. Le premier tube dose l'acide carbonique, le second l'oxygène, le troisième l'oxygène et l'oxyde de carbone. Si le gaz renferme des hydrocarbures, on peut admettre qu'ils restent avec l'azote. Pour un haut fourneau, deux tubes suffisent, la potasse et le cuivre. Pour les autres combustions, il est préférable d'avoir un appareil à trois tubes. Le même principe peut s'appliquer au dosage de l'acide