Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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5oo
DES GAZ.
ANALYSE 1NDUS'ERIELLE
tout-venant donne comme moyenne de 51 analyses pour h 7 kilomètres (Paris, Tergnier)
ii
15,65
Go,
4,85
O
GO
81,08
Reste
100,00
Enfin une machine à marchandises à quatre essieux cou-
D'ailleurs le détail des analyses prouve d'une manière évidente ce que l'on savait très-bien déjà, c'est-à-dire l'avantage de charger les grilles fréquemment et de donner une faible épaisseur à la couche de combustible.
Une addition à l'appareil qui vient d'être décrit permet de l'utiliser au dosage approximatif de l'hydrogène et des hydrocarbures. Voici en quoi elle consiste. Toute la partie de l'appareil qui sert à l'absorption reste identique ; seule-
plés alimentée par du tout-venant gras donne sur un par-.
ment la rampe, au lieu rie s'arrêter au mesureur, se prolonge
cours de 51 kilomètres (moyenne de 17 analyses), de Paris à
à droite et porte un robinet qui permet de mettre en communication le mesureur avec cette partie nouvelle servant
Creil 11,61
7,56 ()
0
6,52 80,71
GO.
Reste
100,00
Il ressort des nombres cités que la combustion sur les grilles de locomotives se fait toujours malgré le tirage avec un excès d'air relativement très-faible. L'emploi du combustible menu répandu en couche mince sur la grille semble aussi, d'après ces chiffres, être beaucoup plus favorable pour éviter la perte des gaz combustibles. (*) Le trop grand excès d'air amène une perte de chaleur aussi grande que la présence de quelques centièmes d'oxyde de carbone. En admettant que les gaz chauds dussent abandonner la chaudière à une température supérieure de 15.0 à celle de l'eau de cette chaudière, on a trouvé dans ces applications aux locomotives que la perte de calories due à la présence de i p. 100 d'oxyde de carbone est environ 2,4 fois plus forte que celle due à la pr&-
sence de i p. 'no d'oxygène. Il suit de là que dans les cinq analyses moyennes citées ci-dessus, la perte totale de calories serait représentée par des nombres proportionnels aux suivants io 3,46 + 4,75 e:1
5o
3.
40 ....... 5.
2,4
i3,86
- 6,97 - 7,66 5,93
- 8,13
au dosage des hydrocarbures. Le principe qui est appliqué pour ce dosage est celui de
la combustion des gaz en présence d'un excès d'oxygène. La combustion s'opère en faisant passer les gaz mélangés d'air atmosphérique en excès dans un tube de platine capillaire enroulé en spirale et chauffé au rouge blanc au moyen d'un bec de gaz ou d'une lampe à alcool. Il n'y a pas d'explosion à craindre dans cette combustion à cause de l'azote qui se trouve toujours en grand excès et de la capillarité du tube de platine. Il est indispensable, pour opérer une combustion complète, de mélanger le gaz à analyser avec une certaine proportion de mélange détonant ou, ce qui revient au même, d'hydrogène pur avec un excès d'air un peu plus grand. La disposition générale est alors la suivante : du mesureur le gaz se rend par une rampe auxiliaire dans un. petit serpentin vertical en platine dont l'autre extrémité communique avec un tube en U rempli d'eau analogue à ceux qui contiennent les réactifs absorbants ; ce réservoir n'a d'autre but que de servir de récipient aux gaz expulsés du mesureur et de les renvoyer de nouveau au mesureur: En outre, avant le robinet situé sur la rampe auxiliaire se trouve une tubulure qui communique avec un autre tube en U. Ce