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REVUE.. DE GÉOLOGIE.

LITHOLOGIE.

laves,, mais il y &trouvé une proportion plus grande de substance vitreuse, plus de pores et plus d'enclaves dans les cristaux, ce qui peut être attribué à un refroidissement plus rapide da la matière

-mement lié à la texture des roches, et il fait remarquer que l'observation confirme bien la grande classification en granites, porphyres, rtrachytes, comme représentant non-seulement trois types, mais trois

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fondue,.

.M. Gu yer d e t (s) a décrit les caractères que diverses roches présentent sous le microscope; il a examiné notamment des laves, des trachytes, des roches volcaniques vitreuses, des phonolithes, des mélaphyres, ainsi que des porphyres, des ophites, des Iherzolithes, des serpentines; il a examiné également des porphyres, des eurites et des amphibolites provenant des environs de Roanne. M. C f ton-Ward (2) a étudié au microscope la texture de diverses roches éruptives anciennes et modernes. L'auteur n'hésite pas à donner aux trapps du pays de Galles, de même qu'a ceux; du, Cutnberland, le nom de laves et de cendres. Dans les laves d'Arenig et du Snowdon, il reconnaît une pâte laiteuse avec particules: disséminées de chlorite et quelques cristaux, entiers ou fragmentaires, d'orthose et d'anorthose. Les cendres ne se distinguent généralement pas du felstone proprement dit. Les anciennes laves du Cumberland paraissent à l'auteur occuper une place intermédiaire entre les laves basaltiques et les laves, trachytiques : il leur appliquerait volontiers le nom de felsidoldrites. Dans son opinion, les volcans du Cumberland, à l'époque silurienne inférieure, devaient être en grande partie subaériens, et il considère la localité de Keswick comme représentant la cheminée dénudée d'un ancien volcan. M. War d admet que les cendres ont généralement subi un nié-. tamorphisme énergique qui, sa serait produit surtout au, commencement de l'époque dévonienne. Enfin M. Mich cl-Lé y y (3) a publié un travail sur la structure microscopique des roches anciennes acides, où, après avoir donné des détails très-précis; accompagnés de figures coloriées,

sur divers types de roches, il croit pouvoir établir des relations entre l'âge et la structure, et formuler diverses conclusions que nous allons reproduire. D'abord, suivant M. Miche 1-Lé vy, la série des roches acides est continue, et leur nature n'a pas changé brusquement d'une période à une autre. Cependant l'âge des éruptions lui paraît intiAssociation, pour l'avancement des sciences. Lille, 1874. Soc. géol , 5873, 57. Geai. Society, 4 nov. 1874. Bull. Soc. géol. [3], III, 198.

Bulletin de la.

âges distincts. C'est ainsi que les granites récents de l'île d'Elbe offrent, dans l'état vitreux et fendillé de leurs éléments, des signes distinctifs qui ne permettent pas de les confondre avec les granites anciens. Le passage de la classe granitique à celle des porphyres -se fait par trois états. Dans les granites proprement dits, le quartz-et le feldspath sont entièrement séparés et forment des plages distinctes; dans les granulites, le quartz, encore postérieur au feld-spath, s'est isolé en grains mal réunis les uns aux autres; enfin, dans les pegmatites, le quartz et le feldspath se sont pris en masse simultanément. Dans les roches granitiques anciennes, auxquelles ces trois types _appartiennent, la Structure est visible à l'oeil nu. Arrivent ensuite les porphyres granitoïdes, dont le grain est plus fin, puis les por-

phyres houillers, qui reproduisent en petit les mêmes textures, préparant ainsi l'arrivée des pâtes amorphes, où s'introduisent de nouvelles textures sphdrolithique, iluidale et vitreuse. Suivant M. M i ch el-Lév y, les porphyres houillers ont déjà des traces -de pâte amorphe avec pyromérides microscopiques ceux de l'époque permienne sont globulaires et tluiclaux ; enfin les porphyres triasiques sont à la fois globulaires, fluiclaux et vitreux.

M. M ich el-Lé vy attribue la structure globulaire à la lutte entre l'état vitreux et la tendance à la cristallisation dans les roches acides à quartz récent. CLASSIFICATION DES ROCHES.

A l'Université de Berlin, MM. Gu stave Rose et Al. Sa debeck ont classé la collection des roches de la manière suivante I. Boches massives anciennes ; Ii. Roches massives récentes; III. Schistes cristallins ; IV. Sédiments.

Quant aux météorites, qui forment à Berlin une collection spéciale très-riche, elles comprennent deux grands groupes : A Les météorites riches en fer (Eisenmeteoriten); B Les météorites pierreuses.

D'après M. Ferdinand Zirk el (i) les roches se divisent de la manière la plus naturelle, en non clastiques et en clastiques. Les (t) Die mikroshop sch.e Beschallenheil der Mineralien und Gesteine, 1873, 289 .