Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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o
REVUE DE GÉOLOGIE.
558
composition physique 63,7 15,0 } 100 21,3
Sable lin très-argileux Argile et matières organiques. Id.
Sa composition chimique est la suivante, pour 1..000 parties de terre séchée à l'air et attaquée à froid par l'acide chlorhydrique concentré AzOT
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à mesure que l'épaisseur de la terre augmentait, la végétation devait être plus active, ce qui explique pourquoi l'humus devient lui-même de plus en plus abondant dans les couches supérieures. M. Ruprecht constate que le Tschernoïsern s'est formé suries plateaux et sur les collines, mais qu'il manque le long des cours d'eau. Il manque surtout dans les steppes et sur les sables mouvants qui ne sont pas propres à la végétation herbacée. En outre, le Tschernoïson est limité vers le nord par la mer qui couvrait le nord de la Russie à l'époque quaternaire, car on n'y trouve jamais des blocs erratiques apportés par les glaces flottantes. D'un autre
côté, il est limité vers le Sud par les anciens rivages de la mer Caspienne et d'après M. Ba r bot de Mar n y, il peut même très bien servir à les repérer.
Roches diverses.
- '»77
819,18
0,17
35,32
7,01
2,69
2,00
1,45
559
ROCHES.
Une terre noire provenant d'Agiud, district de Boumeris. Putna, a été analysée par M. Gr an de au (1). Un litre de cette terre, bien tassée, arrosée d'eau, puis séchée à l'air, pèse 11,151; son coefficient d'absorption pour l'eau est 5,2 Voici quelle est sa
1,05 0,57 0,24 0,17 3,44
0,17 0,01
maux. Les analyses des eaux étant extrêmement nombreuses, nous men-
Cette terre noire de Roumanie est tout à fait analogue à celle de la Russie, de aquelle nous allons parler et qu'on désigne sous
tionnerons surtout celles qui offrent le plus d'intérêt au point de vue géologique, renvoyant pour les autres au Jahresbericht der Chenrie, publié par MM. Alexandre N aura a nn, Nies et leurs
le nom de Tschei noïsern.
collaborateurs.
La terre noire ou Tschernoisern, qui occupe un tiers RUSSIE. de la Russie d'Europe, s'étend d'une part jusqu'en Allemagne,
Eaux douces. CHATEAUDUN. M. L. Durand-Ci ay e a analysé les eaux des 'puits de la ville de Châteaudun (Eure-et-Loir); un litre de l'une de ces eaux étant évaporé à sec a donné un résidu qui avait la
d'après M. le professeur Or th, et d'autre part jusque sur les pentes septentrionales du Caucase (2). L'analyse a montré que dans les couches supérieures, elle contient environ 10 p. _Leo d'humus et de matières organiques sèches, 70 de silice et de silicate et d'acide phosphorique. Cependant sa richesse en matières organiques varie beaucoup ; car, à Pultava , elle peut s'élever jusqu'à 17 pour 100; de plus, elle diminue toujours dans les couches inférieures, dans lesquelles elle se réduit à 5 p. ioo (5). M. Ru p r ec h t , qui s'est occupé dela formation du Tschernoïsern, a fait observer qu'on n'y trouve pas de coquilles marines ou d'eau douce, mais seulement une grande abondance de phytolithaires. Cette terre provient donc d'une végétation, comme celle de la terre des herbes, qui se continuant, pendant une très-longue période, a donné lieu à une grande accumulation d'humus et aussi de silice provenant de graminées; (1) Obédénare La Roumanie économique, p. 13. (.z) E. Caere:Rec. géol. dans la partie cealrale de la chaîne du Caucase, 105. (3) Voir aussi Grand eau Revue de géologie, XI, 28 et 29.
composition suivante SO3
Cl
SiO,
Fe203
0,012
0,022
0,005
0,002
A I=03
CaO
MgO
Go2
Résolu
Alcalis.
etc.
total.
0,104
0,004
0,013
0,166
0,323
gr.
Ces eaux s'infiltrent dans la craie ; elles reçoivent des matières organiques qui proviennent de la ville elle-même et qui tendent à les rendre impures. CANTERAC. -- L'eau d'un puits artésien, foré dans le terrain tertiaire, à la profondeur de ; o8 mètres, au château d'Issan, commune de Cantenac (Gironde), a été analysée par M. L. D randd-Clay e. Un litre de cette eau contenait SiO,
9,,012
Fe203
CaO
MgO
Alcalis.
SO3
Cl
col
Somme.
0g,076
0g,009
0,,093
06,055
e",025
0,,096
0,470