Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)

REVUE DE GÉOLOGIE. 570 chytique, examinée déjà par M. Zi rkel et provenant de Selberg, près Quiddelbach, dans l'Eifel. Au miscrocope, la pâte de cette roche montre beaucoup d'anorthose, de l'hornblende, de l'augite, du nosean, du fer oxydulé, quelquefois même de l'apatite. M. E mm ons la considère comme un phonolithe trachytique, analogue

à ceux de la roche Sanadoire, du mont Dore ainsi que de Salosel en Bohême.

ROCHES.

On les rencontre dans les bassins houillers du centre, en Irlande, à Édimbourg, à Arran. M. Ali port observe que leur composition et leur structure sont identiquement celles des dolérites de la fin de l'époque tertiaire et qu'on ne peut signaler entre ces roches, d'âges si éloignés, d'autres différences que celles qui résultent des altérations auxquelles elles ont été ultérieurement soumises. Basalee.

Roches volcaniques anorthosées. Andésite quartzifère. TRANSYLVANIE ET HONGRIE.

M. F. Zirkel a constaté que l'hatiyne peut entrer comme élément dans la composition de véritables basaltes, en particulier dans

On doit à M. Doelter (i) une

étude sur les andésites quartzifères de la Transylvanie et de la

Hongrie; ce sont les roches qui ont été désignées aussi par M. F. vo n H au er sous le nom de Dacites (2). Leurs éléments essentiels sont : feldspath anorthose, sanidine, quartz, hornblende, biotDe, augite, magnétite, apatite ; comme éléments accessoires on rencontre: épidote, chlorite, pinitoïde, pyrite de fer. La néphéline et le tridymite paraissent faire défaut. Le feldspath anorthose, de beaucoup l'élément le plus important, contient entre 60 et 53 p. 100 de silice. Le quartz se présente généralement en grains assez gros et, suivant M. D oel te r, dans quelques cas, il pourrait bien être antérieur à la solidification de la roche en fusion. L'étendue occupée par les andésites quartzifères est peu considérable. Elle se borne à la chaîne de Vlegyasza et à l'Erzgebirge transylvanien, avec quelques éruptions secondaires dans le pays de Rodna et le Bakonyer Wald.

M. Doel ter insiste sur l'étrangeté de certaines associations minérales que présentent ces andésites : ainsi, quartz avec andé-

sine et labrador, quartz avec augite, augite avec sanidine et hornblende, labrador avec saiddine. Il remarque de plus, relativement à ces roches, qu'une même composition minéralogiqne concilie avec de très-grandes différences d'allure et de texture. Iliolérite. GRANDE-BRETAGNE.

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M. Allport (5) a examiné la structure

microscopique des dolérites du terrain carbonifère de la GrandeBretagne. Ces roches contiennent de l'anorthose, de l'augite, du péridot, du fer oxydulé, du mica, de l'apatite et une pâte vitreuse. (i) Alineralogischen Arillheilungen. V. T sc h e r m a k, 1873. Revue de géologie, VI, 88 et 9.4; vil, ,a6; IX, 59. Geol. S'ociely, 24 juin 1874.

ceux du Hamberg et des environs de Cassel. Depuis, M. H. Ml a également retrouvé ce minéral dans d'autres basaltes (t). Trapp doteritique. Le trapp de la vallée du Connecticut a été étudié par MM Edw. Dan a et G. W. Ha w es. Sous le microscope, il présente une stucture cristalline. On y distingue de l'augite, du labrador et du fer oxydulé ainsi que du péridot, de l'apatite et de la chlorite; c'est donc une dolérite. Dans les variétés à gros grain, l'augite se montre à l'oeil nu ; il est en prismes ressemblant à de l'hornblende, ce qui explique pourquoi la dénomination de diorite a quelquefois été appliquée à cette roche. Les cellules qui, dans certains cas, peuvent devenir très-nombreuses, contiennent de la chaux carbonatée, du quartz, de la chlorite, plus rarement de la datholite, de l'analcime et accidentellement du bitume. CONNECTICUT.

Un même filon peut offrir la structure compacte ou bien amygdalaire. D'un autre côté, cette dernière structure se montre aussi au milieu du trapp, suivant des zones tantôt parallèles, tantôt concentriques.

L'éruption du trapp a eu lieu par un grand nombre de fentes qui traversent les grès mésozoïques. Quand il est encaissé dans les roches cristallines anciennes, sa cassure présente l'éclat vitreux; vers l'est, sa cassure devient au contraire terreuse et quelque(ois il contient jusqu'a tt pour 100 d'eau. M. Ha wes (2) a soumis à l'analyse plusieurs variétés de ce trapp doléritique de la vallée du Connecticut. I

II

Trapp doléritique de Jersey City. Id. du mont Ilolyoke. Neues Jahrbuch, 1872.

American Journal [3], IX, 185. American Assoc. for the adv. of science,

1874. - 1Veues Jahrbuch, 1875.