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TERRAINS.

REVUE DE GÉOLOGIE.

ment devient assez considérable pour permettre le dépôt de matières fines, où apparaissent les premiers organismes, vraisemblablement venus du sud-ouest. Suivant l'auteur, l'étude des faunes siluriennes et cambriennes confirmerait ces inductions. .

Les formations siluriennes inférieures des enviSAINT-DAVID. rons de Saint-David, dans le pays de Galles, ont été l'objet d'un nouveau travail de M. Hicks (1). L'auteur y établit les divisions suivantes G. Llandeilo supérieur. Schistes noirs avec Ogygia Buchi, Trinucleus briatus. 5. Llandeilo moyen. Schistes calcaires avec Asaphus tyrannus, Trinucleus Calyinene cambrensis. 4. Llandeilo inférieur. Série de schistes et de Trapps, avec Eglina, Ogygia, Trinucleus, et les graptolites bien connus Didymograpsus Murchisoni et Dipls. grainais fol iaceus.

3. Arenig supérieur. Série de schistes d'environ 450 métres de puissance, avec Moulus, Il lnopsis, Placoparia, Barrandia. 2. Arenig moyen. Série de schistes de 450 mètres, avec Ogygia scutatrix, O. peltata, Ampyx Salteri. 1. Arenig inférieur. Schistes noirs de 305 métres de puissance, caractérisés principalement par les graptolites dendroïdes.

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BANGOR. -7-- On a beaucoup discuté sur la signification qu'il con-

vient d'attribuer au genre fossile Cruziana (Bilobites) qui se rencontre dans le silurien inférieur. M. Wilson (i) a étudié une plaque provenant de Bangor et contenant plusieurs échantillons de Cruziana semiplicata. L'auteur y reconnaît une section elliptique avec une couche externe ou corticale, enfermant une portion médullaire de couleur plus claire. Il est porté à assigner à ce fossile une origine animale et à y voir un organisme fossilisé plutôt que la trace laissée sur le sable par le passage de quelque animal. BELGIQUE. L M. Malais e (2) a trouvé dans un schiste alunifère à Grand-Manil, des graptolites scalariformes dans lesquels M. Geln î tz reconnaît de grandes analogies avec les Diplograptus

palmeus et Monograptus nuntius. ILLE-ET-VILAINE. Le terrain silurien d'Ille-et-Vilaine comprend, d'après M. Delage (3), à la base, les grès à. bilobites, déjà indiqués par M. Rouault à Janson et reconnus depuis à Gosné, à La Ménardais, à Prince, à Saint-Aubin-du-Cormier et à la Haute-Sève;

ensuite les schistes ardoisiers de l'Islet, de la Saudrais, de la Veuvre, avec Calymene Arago, Dalmanites socialis, Trinucleus

Les graptolites de ces formations ont été décrits par MM. J. Hop-

km son et C. Lapwor th (2). Un grand nombre d'espèces de l'étage cl'Arenig établissent une

Pongerardi, T. concentrions. M. Delage y signale plusieurs bandes de grès. Enfin au sommet on observe les schistes à graptolites et à Orthis.

liaison étroite entre cet étage et le groupe de Québec, dans le Canada. Les schistes de Skiddaw qui, jusqu'à la découverte faite en 1872 des graptolites dans l'Arenig inférieur de l'île Ramsey, étaient considérés comme les plus anciennes couches à graptolites de la Grande-Bretagne, ne peuvent être parallélisés qu'avec les assises moyennes et supérieures de l'Arenig de Saint-David. Les graptolites dendroïdes, ou Cladophora, sont signalés pour la première fois dans le Llandeilo inférieur cl'Abereiddy Bay, qui contient aussi plusieurs espèces de Rhabdophora, ou graptolites simples. L'ensemble de ces deux familles est jusqu'ici faiblement représenté dans le Llandeilo supérieur et moyen. Ajoutons que, d'après M. H opki ns on , les derniers sondages en mer profonde ont rapporté des hydroïdes dont la structure se rapproche de celle des graptolites.

CARINTHIE. Les schistes àgraptolites découverts par M. Stac h e en Carinthie (4), à la montagne d'Osternig, correspondent, par leurs

fossiles, aux schistes de Coniston, dans le Cumberland (5). On avait cru jusqu'ici que les schistes de Casanna, auprès desquels les couches à graptolites ont été rencontrées, appartenaient au terrain carbonifère. Mais M. St ache (6) les croit plus anciens. Le silurien supérieur est représenté dans le district par ses fossiles et d'autres schistes sont peut-être dévoniens. Les schistes cristallins du Gailthal sont inférieurs à la grauwacke ancienne, qui les recouvre en discordance. (1) Geol. Society, ii avril 1875. (2)1VeueS Jahrbuch, 1874, 886.

Bull. Soc. géol. [3], III, 371. Revue de géologie, XI, lot.

Revue de géologie, X, 107; XI, 101. (t) Geol. Society, 2 déc. 1374. (2) Geol. Society, t0 déc. 1874.

Revue de géologie, VIII, 86. (61 Jahrb. ci. ie. le, g. R., 1873, 175.