Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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nalis. La Terebrattila humeralis remplace les nombreux brachiopodes de la Souabe et les spongiaires manquent complétement. Le changement pétrographique n'est pas moins visible; la proportion d'argile diminue ; le calcaire, grenu à Wangen, devient oolithique à Oberbuchsiten, et à Oensingen, il a déjà acquis le facies typique de Pastartien. M. Al o es ch pense que le portlandien pourrait être représenté
par l'oolithe d'Hilttingen et par celles de Schnaitheim et de Nattheim.
Le corallien oolithique type, depuis longtemps connu dans les cantons de Berne et de Soleure, s'étend presque sans altération jusqu'aux environs d'Oberbuchsiten, de Waldenburg et de Bretzwyl.
A partir de là, en continuant vers le nord, le caractère des dépôts change complètement. Les oolithes disparaissent et, avec elles, les gastéropodes, les échinodermes et les polypiers. A leur place apparaissent de nombreuses ammonites et des myaires, notamment des pholadomyes. L'oxfordien se divise en d. Couches à Hemicidaris crenularis (terrain à Chailles). On n'y trouve guère qu'une seule ammonite, l'Amrn. bimammatus. c. Couches du Geissherg, calcaires à pholadomyes. b. Couches d'Effmgen, argile à Terebratula impressa. a. Couches de Birmensdorf, à Ammonites cordatus, A. tenuiserradus, A. Martelli, Scyphies; à la base est une argile fauve à Ammonites sulciferus et A. carvicosta, et le tout repose sur le callovien.
M. E bray (1) a reconnu au mont Lépine, à A kilomètres du Lémenc, la présence des calcaires kimméridiens lithographiques de Cirin avec Zamia. Cet étage est surmonté par une assise puissante de calcaire contenant les fossiles du portlandien du Bugey, séparée du valanginien à Pygurus rostratus par des calcaires argileux correspondant aux couches de Purbeck. MONT LÉPINE.
LEMENC.
TERRA [NS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
M. P 111 e t (2)
a donné la coupe de la colline de
Lémenc, près de Chambéry. On y observe, à la base, le calcaire à Ammonites tenuilobatus et A. polyplocus; immédiatement audessus : les calcaires de Rogoznick avec Terebratula diphya ; enfin,
au sommet, une couche pétrie de spongiaires, coraux, échinodermes, marnes, térébratules, qui semblent tous appartenir au (i) Bull. Soc. géol. [3], III, 259. (2) Bull. Soc. géol. [3], III, 386.
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jurassique supérieur de la France et-de l'Allemagne. Au-dessus viennent les marnes de Bernas. La description des fossiles du Lémenc a été faite Tpar M. de Fr om entel. CRUSSOL. M. Hug u en in (,) considère la zone à Ammonites tenuilobatus de Crussol comme appartenant à. l'étage corallien. Cette zone repose sur des calcaires à Amin. bimammatus, superposés à l'oxfordien inférieur. Elle contient les Ammonites tenuilo-
batus, A. fiexuosus-costatus, A. iphicerus, A. Holbeini, A.,Lothari, A. trachynotus, A. compsus, A. subfascicularis, etc. Belemnites canaliculatus, Aptychus latus, A. imbricatus, Terebratula nucleata, Rhynchonella sparsicosta, Collyrites carinata, Cidaris cervicalis. L'auteur indique la distribution de ces fossiles dans les onze lits successifs de la carrière Mallet. Il pense que le onzième banc, le plus élevé, correspond aux calcaires du Pougin avec Ammonites ptychoïcus et Térébratules trouées. M. 'L o r y (2) a signalé des giseDAUPHINÉ. Gypse callovien. ments de gypse formant des lentilles entre l'oxfordien et le callovien des environs de Gap. L'un de ces gisements est situé vers Ventavon. 11 a ion mètres :d'épaisseur et est couronné de 'cargueules. L'autre s'observe à Saint-Genis. 11 a 50 mètres de puis-
sance et est intercalé entre deux assises de dolomie. Ce gypse callovien est plus cristallin que .celui du trias ; on n'y observe pas d'anhydrite. NORD-OUEST DE L'ALLEMAGNE.
M. D. Br au ns (5) a publié le
dernier cahier de ses études .sur le jura supérieur dans le nordouest de l'Allemagne. 11 distingue les assises suivantes Couches de Purbeck. Couches à Ammonites gigas. Assises Kimmeridiennes supérieures. 4. moyennes. s. inférieures. 2. Couches à Cidaris florigemma ou oolithe corallienne. 1. Couches à Arnim perarmatus. 7. G.
Suivant 111.,Brauns, la partie supérieure du jura est susceptible d'un double facies.
D'un côté, il y a changement progressif des formations, et le Bull. Soc. géol. [3], II, 519. Bull. Soc. géol. [3], 111, 17. BraUltSchweig, 1874.
/l'eues Jahrb., 1874, 656.