Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)

626 BASSIN PARISIEN.

Gaize. - D'après M. Barrois (1), la gaize

l'horizon de la gaize dans la Puisaye, où il est formé par des marnes argileuses avec bancs d'ocre, contenant Amm. inflatus, Inoceramus sulcatus, dans le Perthois, où il existe sous la forme de marne argileuse gris noirâtre I. Inoc. sulcatus. Des bancs de gaize siliceuse y sont subordonnés et deviennent alors prédominants

Quant au gault inférieur, c'est également une argile plastique, épaisse de 20 à 3o mètres, qu'on observe à Perthes, Valcourt,

dans l'argile de la Malmaison, la roche siliceuse du pays de Rethel et la meule de Valenciennes. Nous ferons observer, contrairement à l'opinion de M. Barr ois, que l'un des fossiles les plus constants de la gaize, l'Inoceramus

sulcatus, est une espèce du gault de Folkestone, qui n'a jamais été rencontrée dans la craie glauconieuse. Quant à la discordance

signalée par M. Barrois, nous ne pouvons lui attribuer une réelle importance, car une discordance du même ordre existe entre la gaize et le tourtia, ce dernier reposant bien souvent seul sur le terrain ancien. HAUTEMARNE.

Fer oolithique.- M. Cornu el (2) a décrit les

fossiles d'eau douce du fer oolithique situé dans le néocomien supé-

rieur de la Haute-Marne. Ces fossiles appartiennent aux genres Paludina, Paludestrina, Cyclas, Unio. Avec eux, on trouve des Sequoia, des pins et autres végétaux. La présence de ces fossiles d'eau douce dans le néocomien supérieur, tandis que la couche rouge de Wassy, qui recouvre le fer oolithique, est riche en fossiles marins, parait à M. Co rn u el une justification de la classification qu'il a adoptée en plaçant la couche rouge à. la base de l'aptien, car son dépôt a été précédé d'un temps

d'arrêt dans la sédimentation, suivi d'une oscillation en sens il

trAuTE-MARNE. Gaulé.- M. Tombeck (1.) a signalé la présence,

à Montiérender, d'un lambeau de ga.ult supérieur, formé par une argile grise plastique qui contient les fossiles de "Wissant et de Folkestone, Ammonites splendens, A. auritus, Turrilites catenatus, Hamites rotundus, plus quelques espèces du gault inférieur, Amm. Deluci, A. denarius, Nucula pectinata, Inoceramus concentricus.

dans l'Argonne. Au Nord de cette région, la gaize se retrouve

,

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011 zone de l'Ammonites inflatus, que M. Ebray rapporte, avec d'autres observateurs, au gault supérieur et que divers géologues considèrent comme une zone de passage, appartiendrait à la base de la craie glauconieuse et serait même en discordance avec la

zone albienne à Ammonites interruptus. L'auteur a reconnu

ii

TEnRAINs.

REVUE IDE GÉOLOGIE.

inverse de la précédente. L'auteur établit d'ailleurs que la considération de ces oscillations secondaires est le seul moyen de créer des sous-étages rationnels, car, si l'on envisage les faunes, l'ensemble du néocomien et de Paptien doit former un tout non susceptible de division. Soc. géol. du Nord, 11,1. Bull. Soc. géol. [3], II, 371.

Eclaron, Voillecomte, Moélains et qui contient les Amrn. mammillaris, A. Lyelli, A. Deluci, A. denarius, Beleninites minimus, Nau-

tilus Clementinus, Cerithium trimonile, Dentalium decussatutn, Inoceramus concentricus, I. Salomoni, Nucula pectinata, N. bivirgata, Trigonia Fittoni. CÔTED'OR. Gaulé d nodules. - M. J. Martin (2) a découvert des nodules de phosphate de chaux dans un sable dépendant du gault de la Côte-d'Or, à Asnières, Bretigny et Marsannay-le-Bois.. Ces nodules contiennent environ Lm p. ioo de phosphate de chaux

et sont associés aux Ammonites Archiaci, Janira albensis, Plicatula radiola, Ostrea arduennensis. M. Marti n signale l'isolement com-

plet du gault de la Côte-d'Or. Reposant directement sur le portlandien, il est constitué, à sa base, par les couches à nodules et à Arum. Milletianus, au sommet par des argiles versicolores avec Amm, splendens, et la craie turonienne le recouvre sans intermédiaire.

Quant à, l'origine des nodules, M. Martin est porté à l'attribuer à l'influence des sources thermales. SAVOIE. M. Didelot (3) a trouvé une mâchoire de Pycnodus dans la couche à ammonites des environs d'Aix en Savoie. Cette couche, intercalée au milieu des calcaires jaunes a Ostrea Conloni et Toxaster complanatus, contient, d'après M. Pillet (A), les Belemnites dilatatus, B. subfusiformis, Ammonites Leopoldinus, A. radiatus, A. Astierianus, A. Castellanensis, etc., avec une quantité d'autres fossiles. M. Did el ot donne à son espèce nouvelle de Pycnodus le nom de P. heterodon.

Bull. Soc. géol. [3], III, 49.

Bull. Soc. géol. [3i, HI, 273. Bull. Soc. géol. [3], III, 237. ll-scriplion géologique des environs d'Aix, 1969.