Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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REVUE DE GÉOLOGIE.
sant connaître la correspondance des assises distinguées par les. géologues anglais avec celles du bassin de Paris. Cette correspondance est résumée par le tableau suivant t. Craie à Micraster coranguinum (craie de Margate, en partie, et craie de SaintMargaret).
Craie à M. cortestudinarium .i craie avec beaucoup de silex et nombreux lesCraie à Holaster planus. . . j ailes. craie avec un peu de silex. Craie à Inoceramus labiatus craie sans silex avec nombreux fossiles. craie sans silex avec peu de fossiles. Craie glauconieuse (chalkmarl, greyclmlk, upper green sand!.
M. Hébert continue à admettre que le chalk mari et le greychalk équivalent aux zones à Holaster subglobosus et Scaphites
qualis et qu'il y a dans le nord une lacune .correspondant
au
dépôt des sables du Perche. En outre, il assimile le chloritic-marl au grès vert supérieur, tandis que les géologues anglais sont au-
jourd'hui d'accord pour rechercher l'équivalent de cette assise dans les couches supérieures du gault de Folkestone. BELGIQUE.
Système hervien. - MM. Cornet et Briart (i)
ont constaté que le système liervien de la province de Liège, formé de couches argileuses plus on moins glauconifères, repose sur un poudingue qui contient les Belemnitella quadrata, Ostrea vesicularis, Spondylus spinosills. Entre Herve et Verviers, à La Croix-Polinard, ce même conglomérat contient, avec la Belemnitella quadrata, la B. mucronata. Donc les dépôts argileux du pays de Flerve, smectiques et psammites glauconifères, ne sont pas,
comme le croyait Du mon t, synchroniques de la meule et du tourtia de Tournai ; mais ils correspondent à la craie blanche moyenne du Hainaut, et spécialement à l'assise dite craie de Nouvelles (2). La faune des couches herviennes à la Croix-Polinard a d'ailleurs fait l'objet des recherches de MM. Butot et de L oc z (3), qui ont recueilli des dents de reptiles, des débris de poissons et de crustacés, une foule de gastéropodes et de lamellibranches, et quelques restes de végétaux.
Mon.
MM. Bri art et Cornet (4) ont décrit sous le nom de
Soc géol. de Belgique. Mém. II, tas. Revue de géologie, Soc. géol. de Belgique, Il, LXXV. Bull. Suc. géol. [s], II, 5s8.
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TERRAINS.
sion des couches crétacées de Folkestone à Saint-Margaret, en fai-
craie de Maisières, une craie glauconifère, épaisse de 3 mètres, qui représente l'assise des Gris des mineurs de Mons et qui contient les Ptychodus latissimus, Oxyrhina Mantelli, Ostrea lateralis, O. flabelliformis, O. larva, spondylus spinosus, Terebratulina gra-
cilis. Cette assise repose sur Ltm,50 de silex gris compacte. C'est le banc dit des Rabots, au-dessous duquel viennent les fortes toises avec Spondylus spinosus, Ostrea sulcata, Ostrea flabelliformis, O. late-
rails, et enfin les dièves à Inoceramus labiatus. A Maisières, les dièves recouvrent directement le crétacé inférieur par l'intermédiaire d'un lit à galets qu'on prendrait pour le tourtia. Mais ce dernier, caractérisé par le Pecten asper, ne commence à se montrer qu'à Bernissart, entre la meule et les dièves.
M. Barrois (1) a suivi le fonçage du puits
PAS-DE-CALAIS.
Sainte-Pauline dans la concession de Liévin. Voici les assises de la craie qui ont été traversées De la surface à 560,75 craie blanche avec Micraster.
83 ,50 craie marneuse à Terebratulina gracilis. 97 ,86 dièves à Inocerarnus labiatus. 120 ,58 dièves vertes. 131 ,03 diéves grises à Amm. rotomagensis. 141 à 149 tourtia de Mons à Pecten asper. 149 à 152 tourtia de Montignies à Terebratella Menardi; Ostrea carinata, 0. haliotidea, schistes houillers.
MM. G. Dol] f us et Vieillard (2) ont étudié le
COTENTIN.
terrain crétacé du Cotentin. A la base est un grès vert que les auteurs placent dans le cénomanien. Puis vient le calcaire à baculites, dont la faune comprend 3oo espèces. Les fossiles les plus abondants sont Scaphites constrictus, Baculites anceps, Ammonites Gollevillensis, Trigonia echinata, Ostrea vesicularis, O. lateradis, Caratomus avellana, Nucleolites coravium, Rhynchopygus Marmini, Pentacrinus Agassizi, etc. On compte une centaine d'es:
pèces de bryozoaires. CEINTURE ORIENTALE DU BASSIN DE PARIS.
M. Barr ois (3) a
étudié les variations que présentent les étages turonien et cénomaMen depuis le département du Nord jusque dans l'Yonne. Il reconnaît, dans cet ensemble : 1° un facies calcaire développé à la fois (I) Soc. géol. du Nord, II, 63. (2) Bull. Soc. géol. [3], III, 460. (31 Annales de la Soc. géol. da Nord, 1575, 143.
TOME VIII, 187:5.
il 2