Annales des Mines (1875, série 7, volume 8)
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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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AIN. - M. Benoît (i) distingue les assises suivantes dans le miocène du département de l'Ain.
ITALIE SEPTENTRIONALE.
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D'après M. Théodore Fuchs (i), les
couches de Schio (Vicentin), à échinides et pecten, correspondent
exactement au miocène inférieur du Monte Titan° et à celui de Dego, Cabane et Belforte. Ces dépôts sont l'équivalent de Paquita-
BASSIN DE PARIS.
BASSIN ou RHÔNE ET DES ESSES.
'Mollasse sableuse. Bancs solides. Gris coquillier.
nien de may e r; ils se placent sur l'horizon des faluns de Bazas et de Mérignac en France, de la mollasse ancienne du versant nord des Alpes, et des grès à Pectunculus de Hongrie. Beaucoup de formes néogènes y sont associées à des formes éocènes. SYRACUSE.
Faluns de la Touraine.
Mollasse grise. Mollasse bleue. Conglomerat local.
Calcaire d'Orléans. Calcaire de Beauce Meulière de Beauce
Mollasse calcaire grumeleuse. Couches d'eau douce. Lignites.
Sables de Fontainebleau avec cail- Mollasse rouge. loux roulés.
Lits de charriage.
La mollasse bleue contient les Turritella terebralis, Pecten scabrellus, Echinolampas scutiformis, etc. Dans la mollasse grise on rencontre les Pecten scabrellus, P. nisus, Ostrea crispata, O. gryphoïdes = crassissima, O. Virginiana. Le flysch des Alpes serait l'équivalent des calcaires de Beatice. Les grès nummulitiques correspondraient aux sables de Fontainebleau. Quant aux calcaires nummulitiques, ils seraient très-inférieurs et représenteraient seulement l'éocène. M. Geyler (2) a étudié la flore des couches IIEssE RHÉNANE. tertiaires de Staclecken-Elsheim dans la liesse rhénane. Cette flore comprend les Arundo Goepperti, Myrica lignitum, M. acuminata, Alnus Kefersteini, Carpinus grandis, Quercus Drymeia, Castanea atavia, Ficus lanceolata, Cinnamomum lance° latum , G. Scheuchzeri,
C. polymorphum, Apocynophyllum lanceolatum, Echitonium Sophim. Les genres Acer et Liquidambar font défaut. L'ensemble de cette flore la rapproche de Paqu'itanien ; elle serait contemporaine de celle de Münzenbe,rg n Wetteravie, et un peu plus ancienne que celle de Salzhausen. (I) Bull. Soc. géol. 1.3], III, 436. (2) IY eues Jahrbuch ,575 553
M. Théodore Fuchs (2) a reconnu, dans le
voisinage de Syracuse; au sommet d'une formation miocène de l'âge du calcaire de la Leitha, un système de couches, recouvert en discordance par le pliocène, qui offre les caractères de l'étage sarmatique. Les nullipores, les polypiers et les échinodermes y font défaut. En revanche on y trouve en grande abondance les Mactra podolica, Tapes gregaria, Gardium obsoletum, Ervilia podolica, Donax lucida, Gerithium rubiginosum, Trochus pictus, etc.
M. Théodore Fuchs (5) distingue deux étages MALTE. dans le terrain tertiaire de l'île de Malte. L'étage supérieur, de l'âge du calcaire de la Leitha, offre, au sommet, un calcaire recouvrant une couche de grès vert remarquable par l'abondance des bryozoaires, des huîtres, des échinides et des héterostégines. A la base s'observent des argiles à Pecten cristatus et P. spinulosus, correspondant au Tegel de Baden du bassin viennois.
L'étage inférieur, équivalent du borniidien, comprend, au som-
met, les couches à. Pecten de Schio, représentées par un grès calcaire, et à la base, le calcaire inférieur à nullipores et à bryozoaires. Tandis que les grands clypéastres et les grands Pecten ne se trouvent que dans le calcaire de la Le.itha, les grandes orbitoïdes et orbiculines, les petites scutelles et les deux petites espèces de Pecten, P. Haueri et P. deletus, ne se trouvent que dans le calcaire inférieur.
M. Lechmere G upp y (Li)a.décrit une INDES OCCIDENTALES. série de fossiles, dont plusieurs nouveaux, provenant des fies des Indes occidentales. Ces découvertes confirment l'attribution (t) Verhandl. der k. k. geol. Il., 1874. Silzungsber. d. K. Akad. der Wissench., 1874. Neues Jahrb., 1873, 446. Silzungsber, d. K. Akad. der Irissensch., 1874. - Neues Jahrb., 1875, 445. Geo!. Mag., 1874, 454, 433.