Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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EXPLOITATION HYDRAULIQUE DE L'on
EN CALIFORNIE.
L'épaisseur totale des dépôts aurifères atteint parfois 150 et 2 oo mètres. La richesse en or de ces dépôts est
des anciennes alluvions (fig. .2, Pl. I). En même temps, les vallées actuelles, se creusant profondément, auraient, en divers, points, coupé à angle droit et empiétement enlevé
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extrêmement variable, depuis quelques centimes au mètre cube jusqu'aux teneurs les plus fortes, comme dans ces puits, cités par M. Laur, de 15 pieds carrés, qui ont produit 2 5o livres d'or. D'ailleurs, comme le fait observer à très-juste titre le même auteur, la teneur absolue est toujours inconnue, et ne saurait être déterminée : on ne connaît en chaque point que ce que donnent les méthodes d'exploitation appliquées, et parfois la quantité de métal
perdue peut être très-considérable sans qu'on en sache rien. Ce qu'on peut dire d'une manière générale, c'est que les parties inférieures sont beaucoup plus riches que les supérieures. M. Laur suppose que le produit moyen du
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/e dépôt d'alluvion ancienne. Les grandes éruptions de matières volcaniques se sont produites entre les deux périodes, après la formation des dépôts et avant le grand travail d'érosion. La pente de ces anciennes rivières aurait été bien forte, ainsi qu'on le voit sur la coupe longitudinale fig. 6, Pl. I, et aurait atteint en divers points 2 et 5 p. too ; il devient alors assez difficile d'admettre que des dépôts aussi considérables aient été laissés par les torrents impétueux qui devaient rouler sur de telles pentes. Il est vrai que le fait est
explicable si la quantité d'eau était faible; ainsi j'ai vu,
mètre cube du terrain de la base doit se rapprocher, en moyenne, de 4 francs, et celui du mètre cube du terrain supérieur, de o,25, et qu'enfin la moyenne générale du rendement de i mètre cube d'alluvion serait de 1f,50
entre Cherokee et North Bloomfield, de vastes accumulations de débris de l'exploitation des mines, déposés, par les eaux qui les charriaient, sous un angle de plus de 20
En jetant les yeux sur la carte de la vallée de l'Yuba (*) (fig. 5, Pl. I) et sur la coupe (fig. 6, Pl. I) qui Faccompagne , on voit que les dépôts aurifères y forment des bandes extrêmement allongées, coupées par les vallées et les rivières. En divers points, ils sont recouverts de roches éruptives. L'idée la plus simple qui se présente à l'esprit pour expliquer leur formation, idée très-répandue d'ail-
autres hypothèses à sa disposition : ou bien des barrages ont créé une série de lacs, dans lesquels le dépôt a pu se faire tranquillement, ou bien un relèvement de la Sierra a augmenté la pente des vallées, postérieurement à la for-
leurs, est qu'ils ont été laissés par d'anciennes rivières
presque sans courant; à un certain moment, par suite de la
dont ils jalonnent le cours. Ces matières se seraient déposées horizontalement dans le fond de ces rivières, comme l'indique la coupe théorique (fig. 5, Pl. I), et plus tard, par suite de profonds ravinements, les parois de la vallée contenant le dépôt auraient été enlevées sur une certaine hauteur, de sorte qu'il ne reste plus aujourd'hui qu'un témoirt
rupture d'un barrage, une rivière à courant plus violent se serait forniée et aurait raviné vers le milieu la couche
(*) Cette carte est la réduction d'un travail fait pour la com-
relevé avec la Sierra, dont le soulèvement serait postérieur, et, par conséquent, relativement très-moderne.
pagnie de North Bloomfield.
(soit plus de 5 p. loci). Il est vrai encore qu'on a deux
mation des alluvions. Les couches de pipe-cla y, en particulier, semblent être le
dépôt d'une eau parfaitement calme, formant des lacs
boueuse de pipe-clay, avant de déposer de nouveaux sables et galets, ce qui expliquerait pourquoi cette argile n'existe guère que sur les flancs des dépôts. M. Laur admet même que le terrain diluvien s'est déposé sur un sous-sol à peu près horizontal, et qu'il a été ensuite