Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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avec le tuyau d'arrivée, et la forcent à se mouvoir en ligne droite. Le little giant a bien fonctionné, avec un ajutage de om,15, sous la pression de 15m,5o. § 6.
Travaux d'ouverture d'une mine hydraulique.
Le tunnel étant en communication avec le jour par un puits (ou une galerie inclinée) percé dans le terrain aurifère, on commence le lavage, en enlevant les cadres de boisage dans la partie supérieure du puits et en élargissant l'orifice à la pioche et à la pelle, et avec l'aide d'un courant d'eau, qui entraîne toutes les matières dans le tunnel. 11, faut avoir bien soin de ne pas le laisser s'obstruer, en ne faisant pas tomber trop de matières solides à la fois et en entretenant un courant d'eau assez fort. Quand on a ainsi produit à la bouche du puits une cavité assez large, sur une certaine profondeur, on continue de même jusqu'à une profondeur plus grande, mais sur une largeur moindre, de manière à former un gradin. On continue à s'enfoncer ainsi de suite jusqu'à la base du terrain aurifère, en mé-
de prendre les parties inférieures. On arrive ainsi beaucoup plus tôt à faire produire quelque chose à l'exploitation, et les frais du tunnel peuvent être couverts en totalité ou en partie. De plus, et c'est là le point le plus important, si le dépôt a une grande épaisseur, So ou 100 mètres
par exemple, il n'est guère possible de l'exploiter en le coupant verticalement sur toute cette hauteur ; il faudra ménager au moins deux gradins : c'est ce qu'on fait alors tout naturellement en exploitant, sans tunnel, les parties supérieures.
Ce que je viens de dire sur les travaux nécessaires pour l'ouverture d'une mine suppose qu'on est dans un terrain vierge. Mais lorsque de grandes excavations ont déjà été faites dans les sables aurifères, lorsque d'autres exploitations ont déjà été ouvertes, on a beaucoup moins de difficultés à urmonter. Souvent alors, au lieu de faire commu-
niquer le tunnel avec le dépôt aurifère au moyen d'un puits, on perce dans le rocher inférieur, à ciel ouvert, des tranchées en pente assez douce pour recevoir aussi des sluice-boxes, dans lesquelles on peut faire tomber le gra-
possible les éboulements. On arrive ainsi à faire une ouverture qui permettra l'emploi de l'eau sous forte pression.
vier aurifère des deux côtés. Lorsque l'extrémité du tunnel est à une certaine profondeur au-dessous du dépôt aurifère clans le bed-rock, il est
Si, pendant qu'on fait ce travail, on continue à pousser le tunnel plus loin, il faut ménager pour les ouvriers mineurs au rocher une voie de sortie spéciale, et les mettre à l'abri des conséquences d'une obstruction du tunnel. cet effet, on construit dans le puits (qui doit alors être élargi) un compartiment étanche solidement boisé, dans lequel on place des échelles.
puits vertical, de les faire descendre en cascade de gradin en gradin. On pense qu'on arrive ainsi (bien que cela ne soit pas parfaitement prouvé) à mieux utiliser cette chute pour la désagrégation des matières entraînées. Les gradins sont disposés de telle sorte que les hauteurs successives de chute aillent en diminuant de haut en bas. Par exemple,
nageant toujours des gradins, afin d'éviter autant que
Bien des dépôts aurifères sont assez favorablement situés pour qu'on puisse en exploiter les parties supérieures sans recourir à un tunnel. Souvent alors on commence
immédiatement l'exploitation de ces parties supérieures, pendant que d'autre part on perce le tunnel qui permettra
etià
EN CALIFORNIE.
EXPLOITATION HYDRAULIQUE DE L'OR
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préférable, au lieu d'y faire tomber les matières par un
pour une chute totale de 5o mètres, le premier gradin aura 9 mètres, le 2', 7-,5o, le 50, 6 mètres, le Zie , le 5', 2m,25, et le 6' et dernier, om,75. C'est afin de pouvoir ménager aisément ces gradins qu'il
est préférable, dans le cas d'une grande profondeur, de