Annales des Mines (1876, série 7, volume 9)
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EXPLOITATION HYDRAULIQUE DE L'OR
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dynamite
(giant powder);
on emploie le n°
2,
composé de
4o parties de nitroglycérine, 2o de silice, fo de nitrate de soude, 20 de résine et io de soufre. Par exemple, dans les galeries représentées fig. 9, Pl. I, où l'on aurait placé 6.75o kilog. de poudre ordinaire, on mettra 1.15o kilog. de cette dynamite, en 5 charges de 25o kilog.
chaque. Il faut alors complétement boucher les galeries autour de chaque charge, de manière à ne laisser aucun espace vide.
Les quantités d'eau et de poudre nécessaires pour l'exploitation d'un volume donné de terrain aurifère en place sont extrêmement variables, selon sa dureté et sa position. On peut dire que l'on est dans des, conditions favorables lorsque fo mètres cubes d'eau suffisent pour 1 mètre cube de graviers. Il est assez rare que la quantité d'eau nécessaire descende au-dessous de ce chiffre, mais souvent elle le dépasse beaucoup et atteint parfois celui de 4o mètres cubes pour 1 mètre cube de matières solides. On estime, d'ailleurs, que, pour entraîner i mètre cube de matières solides dans un conduit incliné de 4 p. loo, il faut au minimum 7 mètres cubes d'eau. Quant à la poudre, si dans certains cas on n'en brûle pas, sauf pour diviser quelques masses agglomérées, d'autres fois on en consomme jusqu'à ok,5 par mètre cube et même davantage. Il est donc impossible d'indiquer des moyennes générales de ces consommations. On en trouvera plus loin divers exemples particuliers (§ 15). § 8.
Canaux d'amalgamation.
Les matières solides entraînées par l'eau, sables, gravier, argile, galets souvent très-gros, s'écoulent par les canaux en bois appelés sluice-boxes. M. Waldeyer compare l'influence de ces canaux sur le produit de l'exploitation à
EN CALIFORNIE.
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celle des voies de communication sur le commerce d'une province. De même que la construction d'un chemin de fer vient ouvrir un large débouché aux produits de la province, produits que la route de terre ne pouvait transporter qu'en partie, de même des sluicè-boxes bien établis augmentent dans une large mesure l'activité de l'exploitation d'une
mine d'or. Ces canaux en bois (fig. 6 et 7, Pl. II) ont une largeur de om,90 à Im,8o, sur une profondeur de om,90 à 1 mètre. Ils sont construits en planches de om,o5 à om,o5 d'épaisseur, reposant tous les om,90 à 1m,20 sur des cadres
formés d'une traverse horizontale inférieure et de deux montants verticaux, avec jambes de force dans les angles. Ces pièces ont un équarissage de om, fo sur om,to, ou de om,o8 sur o",14, ou de om, o sur o",15. La traverse inférieure repose sur des pierres ou sur des longrines longitudinales posées sur le sol. Souvent on cloue sur les deux bords supérieurs du canal deux cours de planches de
om,2o
de largeur, reposant sur les abouts des montants des cadres ; ces planches permettent de circuler le long des sluices et de faire rouler un petit wagonnet dont les roues s'appuient des deux côtés. La question de la pente est la plus importante. On l'évalue par le nombre de pouces de chute en 12 pieds, quelquefois en
pieds, telle étant la longueur des diverses sections de canaux en bois qui forment l'ensemble. Cette 14
pente varie de 5 à 9 pouces par 12 pieds (om,o21
à om,o62
par mètre). Dans le premier cas, il faut avoir de l'eau en abondance (et à bon marché) pour compenser le défaut de pente; dans le second, au contraire, l'excès de pente supplée, dans une certaine mesure, à la rareté de l'eau. Une pente moyenne entre les deux précédentes, 6 pouces par 12 pieds (orn,o42 par filetée) est très-convenable; cependant, des pentes de 4,5 et de 5 pouces (om,o31 et om,o55 donnent dans beaucoup de mines d'excellents rpeasrumlt aètts.re )